Des patrons français sont mis en examen pour complicité d'actes de torture. Quatre dirigeants sont poursuivis par le tribunal judiciaire de Paris pour des faits qui ont eu lieu en Libye et en Égypte. Concrètement, il leur est reproché d'avoir vendu du matériel à des régimes autoritaires.
Tout commence en 2011, en plein Printemps arabe. La société française Amesys est accusée de vendre au régime libyen de Kadhafi un système sophistiqué de surveillance des communications, et donc des opposants. Clémence Bectarte est l'avocate de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) et de plusieurs victimes libyennes.
"On représente six parties civiles qui ont raconté les conditions dans lesquelles ils avaient été arrêtés puis torturés par les services de sécurité libyens, suite à des surveillances dont ils avaient fait l'objet, et notamment des surveillances de leurs communications électroniques". En octobre 2011, la FIDH porte plainte pour complicité d'actes de torture, entre-temps la société Amesys a changé de nom et a passé un même type de contrat avec le régime égyptien d'Al Sissi. Là aussi, il s'agissait de surveiller les opposants politiques.
Après dix ans d'enquête, cette mise en examen aujourd'hui de quatre dirigeants est un signal fort envoyé aux entreprises du monde entier, estime Clémence Bectartre. "C'est la question de la responsabilité de ces entreprises qui se pose, qui ont continué leur commerce en toute impunité. On espère que ces mises en examen pourront donner lieu à un procès", a confié l'avocate. Selon la FIDH, l'information judiciaire concerne aussi la vente de matériel à l'Arabie Saoudite.
Affaire Troadec - Le procès de la tuerie d'Orvault a débuté ce matin devant les assises de Loire-Atlantique. Hubert Caouissin est accusé d'avoir tué 4 membres d'une même famille il y a 4 ans près de Nantes.
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Territoire de Belfort - La fédération de chasse du Territoire de Belfort a investi 21.000 euros dans un drone qui permet de traquer les faons qui se trouvent dans les champs. L'objectif est de les faire fuir avant le passage des engins agricoles.
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