INVITÉ RTL - Affaire Édouard Stern : dans les coulisses dans l’interview exclusive de Cécile Brossard

Une prise de parole rare : ce mercredi 18 octobre, Cécile Brossart, responsable de la mort du banquier Édouard Stern, qu'elle a tué en 2005, s'exprimait pour la première fois, au micro de Jean-Alphonse Richard dans L'heure du crime, sur RTL. Une affaire de sexe, sadomasochisme et grande fortune. Le 1er mars 2005 est retrouvé, sur le sol de son appartement luxueux à Genève, le corps du banquier Édouard Stern. L'homme est alors influent, très connu et réputé dans le milieu financier. Sa dépouille est retrouvée criblée de quatre balles, dans une combinaison en latex sadomasochiste. 

Mafia, complot… Les hypothèses les plus folles sont alors envisagées. Mais bien vite, une silhouette se détache sur les images de vidéosurveillance : une jeune femme, au volant d'une Austin mini. 

Identifiée comme Cécile Brossart, la jeune femme de 36 ans est artiste-peintre. Maîtresse, puis compagne d'Édouard Stern, c'est elle, apprendra-t-on, qui l'a initiée aux pratiques sadomasochistes. Elle sera condamnée à huit ans et six mois de prison pour ce meurtre, qu'elle a reconnu, au terme de son procès. 

Une quête de dix ans

Durant dix ans, depuis la fin du procès, Jean-Alphonse Richard a mené un travail de longue haleine avant de pouvoir mener l'interview de Cécile Brossart, gardant le contact avec son avocat, Maitre Alec Reymond, explique-t-il ce mercredi soir sur RTL. 

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Après moult refus, et un article dans Libération paru cet été à propos de l'affaire, le journaliste est enfin parvenu à obtenir l'accord de cette dernière pour un entretien. "Elle a dit oui parce qu'elle avait envie de parler", précise-t-il. 

"Ce n'est pas quelque chose qui m'a appartenu au sens de la conscience, […] c'est arrivé comme un coup de foudre, ça a grillé mes neurones, fait explosé mon cœur", se souviendra-t-elle à propos du passage à l'acte dans L'heure du crime. "Ce n'est pas du tout quelque chose que j'ai voulu, je n'ai jamais pensé vouloir le tuer", a confié Cécile Brossart, encore hantée par cette fameuse nuit. 

Habitée par l'amour qu'elle portait à son amant, Cécile Brossart a même refusé de le charger au procès, et d'adopter la stratégie de ses conseils. Elle pense encore tous les jours à Édouard Stern, confiera-t-elle. Une interview à écouter en intégralité dans le podcast de L'Heure du crime.