Le 3 novembre dernier, un jeune
adolescent de 15 ans fait la rencontre d’un prêtre. Une source proche du
dossier indique à RTL qu'il s’agit d’un curé de 52 ans qui s'occupe d'une petite paroisse en région rennaise. Ils se rencontrent sur l’application de rencontres homosexuelles Grindr. Ils se retrouvent pour boire un
verre et finissent par monter dans la chambre d’un hôtel du VIIIe arrondissement
de Paris.
Dans la chambre, le curé propose
au jeune homme de prendre plusieurs drogues. Toujours selon une source proche
du dossier, il consomme de la MDMA et le prêtre lui présente également du GBL,
une drogue de synthèse qui s’apparente à du GHB. L'adolescent tombe malade, peine à
comprendre ce qui lui arrive, alors que les deux hommes ont une relation
sexuelle non-protégée. Il finit même par s’endormir.
Alors que l'adolescent est pris de
vomissements, il finit par appeler plusieurs de ses amies. Elles parviennent à
le géolocaliser grâce à son portable. Les pompiers sont finalement alertés et le transportent à l’hôpital.
En moins de 24 heures, le prêtre est arrêté dans la
nuit du 3 au 4 novembre aux alentours d’une heure du matin. Une enquête confiée à la PJ parisienne et menée par la brigade de protection des mineurs. De sources concordantes, le prêtre, inconnu des services de police, reconnaît en garde à vue avoir eu des
relations sexuelles avec le jeune homme, il reconnaît même avoir consommé des
drogues. Mais il assure qu’il ignorait son âge, le jeune homme ayant indiqué
être majeur sur l’application. Il explique ne pas s’être posé plus de
questions.
Devant les enquêteurs, le curé breton explique qu’il se rend régulièrement à Paris pour rencontrer des hommes et avoir des relations sexuelles dans des hôtels de la capitale. Selon ses mots, il lui arrive même "d’enchaîner plusieurs coups" dans la même journée. Des pratiques sexuelles régulières, parfois mêlées à la prise de drogues, qu’il assume. Catégorique, il estime n’avoir rien fait de mal.
De source proche du dossier, le prêtre serait séropositif. Mais aux enquêteurs, il aurait expliqué suivre une trithérapie qui selon lui réduit considérablement la charge virale et le risque de transmission.
De son côté, le jeune homme de 15
ans assure ne pas se souvenir de tout ce qu’il s’est passé au cours de cette
soirée. Il se souvient de pratiques sexuelles assez violentes, d’une fellation
qui lui a été demandée.
Ce sont d’ailleurs ces
pratiques jugées brutales qui ont motivé la mise en examen du prêtre le 6
novembre dernier. Une mise en examen, confirmée par le Parquet de Paris, des chefs de viol aggravé par l'administration d'une substance nuisible à l'insu de la victime, provocation de mineur à l’usage de stupéfiants, mise en danger d’autrui et usage illicite de produits stupéfiants. Il a été placé en détention provisoire.
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