C'est un jeune homme engagé dans une dérive ultra-violente sur fond de haine raciste et antisémite qui a été interpellé chez ses parents mardi 6 septembre près de Metz par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) d’après les informations de RTL confirmées de source judiciaire.
Agé de 19 ans le
suspect, a été mis en examen vendredi pour "entreprise terroriste
individuelle". Selon la source
judiciaire il est "animé par une idéologie violente d’ultra droite". Titulaire d’un bac S avec mention, il aurait
sombré dans une dialectique haineuse à l’insu de ses parents, tous les deux en
activités avec de bonnes situations.
C’est en
juin dernier que l’alerte semble avoir été donnée. Un proche du jeune activiste
radical, un militaire basé près de chez lui, ne retrouve plus son arme. Le
soldat fait alors le lien avec la volonté affichée à plusieurs reprises par son
ami d’acquérir une arme. Il fait part à sa hiérarchie de sa crainte d’avoir été
délesté et d’un passage à l’acte violent. La DGSI décide de son interpellation
le 6 septembre dernier.
Lors de la perquisition du domicile familial les
policiers vont découvrir des éléments matériels qui démontrent que le suspect
recherchait des armes selon une source porche de l’enquête. Il s’intéressait
aussi de près à des recettes d’explosif d’après nos informations, ce qui aurait
pu précipiter son interpellation. De longues tirades racistes et antisémites
ont également été retrouvées sur ses réseaux sociaux et dans ses échanges
privés. Le jeune homme se revendiquerait de la mouvance "accélérationiste", une mouvance qui prône de favoriser le chaos et
de hâter la guerre raciale pour que les blancs y survivent.
À ce stade,
aucun projet d’attaque précis n’a pu être établi, souligne une source proche de
l’enquête. C’est la préparation présumée d’une action violente qui a conduit le
jeune Mosellan à être interpellé et placé en détention provisoire. Contactée
par RTL, son avocate Camille Lucotte n’a pas souhaité faire de commentaire.
Le chef du
contre-terrorisme en France, Nicolas Lerner, patron de la DGSIindiquait la semaine passée sur RTL qu’un peu plus "d’un millier de personnes"
d’ultra-droite font l’objet de l’attention des services et que 9 projets d’attaque avaient été détectés et entravés depuis 2017.
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