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Coup de filet contre l'ultradroite en Alsace : 4 suspects en garde à vue, des armes lourdes retrouvées

En Alsace, quatre hommes connus pour leur appartenance à la sphère néonazie ont été interpellés.

Un véhicule de la gendarmerie nationale. (Illustration)
Un véhicule de la gendarmerie nationale. (Illustration)
Crédit : DENIS CHARLET / AFP
Samuel Vivant & AFP

Des militants d'extrême-droite allaient-ils commettre un acte terroriste ? Quatre personnes ont été placées en garde à vue après l'opération qui a visé mardi la mouvance d'ultradroite au cours de laquelle des armes lourdes ainsi que des substances pouvant servir à fabriquer des explosifs ont été saisies, a appris l'AFP mercredi 1er juin, d'après une source proche du dossier. Ces quatre hommes vont être présentés à un juge d'instruction jeudi pour trafic d'armes, a annoncé le parquet de Mulhouse (Haut-Rhin).

Les suspects, des hommes âgés de 40 à 60 ans domiciliés dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, ont été entendus à la section de recherches de la gendarmerie de Strasbourg, a indiqué une source proche du dossier. Une cinquième personne, également visée par l'opération, a quant à elle été laissée libre, faute d'éléments à son encontre.

Tous les cinq sont connus pour leur appartenance à la sphère "néonazie", a-t-on ajouté. De nombreuses armes ont notamment été découvertes dans le village de Brinckheim, au sud de Mulhouse (Haut-Rhin): des mitraillettes, des fusils d'assaut, des munitions ainsi que des substances pouvant servir à la fabrication d'explosifs, a-t-on précisé.

Passage à l'acte ?

On ignore en revanche pour l'instant l'usage que les suspects comptaient en faire, ni s'ils nourrissaient des projets terroristes. Des téléphones et d'autres supports avaient également été saisis pour être exploités afin de déterminer si un éventuel passage à l'acte était prévu, avait indiqué mardi 31 mai une source proche du dossier.

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L'opération, qui a mobilisé 200 gendarmes, s'est déroulée mardi 31 mai dans le cadre de "visites administratives" autorisées par un juge parisien, "en lien avec le parquet national antiterroriste" (PNAT), avait indiqué mardi la préfecture du Haut-Rhin.L'opération a été initiée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) après un travail de renseignement, avait encore indiqué la source proche du dossier.

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