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Notre-Dame de Garaison
Crédit : Notre-Dame de Garaison
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Deux nouvelles plaintes vont être déposées, lundi 7 avril, dans l'enquête sur les violences présumées à Notre-Dame de Garaison, un établissement catholique situé dans les Hautes-Pyrénées. Il s'agit d'une des conséquences de l'affaire Bétharram. Trois plaintes dénonçant des violences physiques et sexuelles ont été déposées dans l'affaire Garaison.
"De la violence, il y en a eu encore récemment à Notre-Dame de Garaison et je l'ai subie", a affirmé un jeune homme de 25 ans, qui a transmis son récit à la justice lundi 7 avril. En 2017, en classe de Terminale, il avait dénoncé la brutalité d'un surveillant. Ces faits ne sont pas prescrits.
"Il a été alpagué par ce surveillant qui l'a projeté contre le mur. Ces violences ont été commises à plusieurs reprises, elles étaient accompagnées de propos dégradants", a indiqué son avocat, maître Joseph Mesa. D'autres élèves auraient subi des violences de la part de ce surveillant.
L'élève a alerté ses professeurs et la direction, qui a choisi de l'exclure. Selon lui, le surveillant est toujours en poste aujourd'hui. "Le directeur qui était informé n'a rien fait. C'est quand même incroyable qu'on puisse imaginer que personne n'a rien fait à ce moment-là, en 2017", a déploré l'avocat. Une professeure de l'établissement dit ne jamais avoir vu le directeur lever la main sur un élève, mais décrit un homme fasciné par l'homme et par l'autorité. Colérique, sa voix fait trembler. Dans un témoignage transmis au procureur, un ancien élève témoigne par écrit de violences morales qu'il dit avoir subies en 2024 à Notre-Dame de Garaison.
Contactée, la direction de l'établissement reconnait que, par le passé, certains encadrants aient pu avoir recours aux punitions corporelles envers quelques élèves, qui, dit elle, "s’affranchissaient de la discipline". Depuis les années 2000, la direction explique proscrire "totalement l’emploi de ces méthodes". La direction de Notre Dame-de-Garaison admet que ces encadrants ont été exclus dès qu'elle a eu connaissance de leurs violences. Cependant, un ancien surveillant, surnommé "Le Crabe" car il pinçait les élèves, est toujours accueilli à Notre-Dame-de-Garaison aujourd'hui. L'école le reconnait mais souligne que cet encadrant n'a aujourd'hui "aucun lien d’autorité avec les enfants".
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