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INFO RTL - Fausses alertes à la bombe dans des lycées et collèges : trois mineurs en garde à vue

Info RTL Des menaces d'attentats diffusées notamment sur les environnements numériques de travail (ENT) de trente-deux établissements scolaires avaient provoqué plusieurs évacuations les 2 et 3 janvier. Trois jeunes pirates présumés sont en garde à vue à la Police judiciaire.

Un enquêteur de la police judiciaire (illsutration)
Un enquêteur de la police judiciaire (illsutration)
Crédit : AFP
Thomas Prouteau

Les menaces d'attentats étaient fausses et visiblement concoctées par des hackers adolescents mais elles avaient sérieusement perturbé la rentrée d'une trentaine de lycées et collèges les 2 et 3 janvier derniers. Certains avaient même dû être évacués, notamment le Lycée César-Baggio à Lille, le lycée Condorcet de Méru dans l'Oise ou le lycée Diderot à Carvin dans le Pas-de-Calais. 

Trois mineurs âgés de 14,15 et 17 ans ont été placés en garde à vue hier matin 31 janvier par les policiers de l'Oclctic, l'Office central de lutte contre la criminalité numérique de la police judiciaire, d'après des informations de RTL confirmées par le parquet de Paris. Ils sont soupçonnés d'avoir piraté les environnements numériques de travail (ENT) de certains de ces établissements scolaires, qui relient parents, élèves et enseignants, pour diffuser ces messages qui menaçaient d'explosion de bombes ou de "décapiter tous les kouffars". Dans d'autres cas les menaces sont arrivées directement sur les boîtes mails. 

C'est l'enquête technique de l'Oclctic épaulé par les gendarmes de la Section de recherches de Lille qui a permis de remonter les traces numériques et de relier les trois mineurs qui habitent dans trois départements différents et éloignés, la Gironde, les Bouches-du-Rhône et le Val-de-Marne. Ils ont été placés en garde à vue mardi 31 janvier dans le cadre de l'enquête ouverte pour "menaces de mort et atteintes à un système de traitement automatisés de données" par le pôle cyber du Parquet de Paris et leur garde à vue a été prolongée.

On ne sait pas à ce stade s'ils ont reconnu leur implication face aux enquêteurs de la PJ. D'après nos informations, les messages initiaux avaient été mis en ligne sur des forums de gamers dès le 23 décembre puis recopiés et finalement envoyés à des établissements scolaires. Le degré d'implication de chacun des trois mineurs et des éventuelles suites judiciaires seront être connus demain 2 février. Aucun caractère terroriste n'a été mis en lumière par les investigations.    

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Au total, 32 établissements disséminés sur tout le territoire français, Nord, Pas-de-Calais, Oise, Gers, Drôme, Bouches-du-Rhône, Seine-et-Marne, et Ille-et-Vilaine notamment, avait été visés par ces menaces simultanées. Des menaces qualifiées "d'initiative stupide" par une source au ministère de l'Intérieur.

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