Le sondage et la destruction partielle par les gendarmes d'une dalle de béton coulée l'été dernier, au Haut-Vernet (04), dans une maison située à quelques centaines de mètres de celle des grands-parents d'Émile, étaient directement liés à des vérifications poussées portant sur deux ouvriers bulgares d'après des informations de RTL confirmées de source concordantes.
À l'époque, le propriétaire de la résidence secondaire en travaux avait déclaré au journal Le Parisien : "S'il avait fallu raser ma maison pour retrouver une trace d'Émile j'aurais accepté sans hésiter". Lui-même était absent du Haut-Vernet le jour de la disparition du petit garçon de deux ans et demi, mais des ouvriers effectuaient chez lui des travaux de maçonnerie. Nos confrères évoquaient l'hypothèse, suivie par les juges chargés de l'enquête, d'un accident de la route impliquant des travailleurs avec le petit Émile, dont le corps aurait ensuite été dissimulé sous la dalle.
D'après les informations de RTL, cette piste a bien fait l'objet de vérifications poussées avant d'être refermée. Deux ouvriers bulgares ont été au cœur de la séquence. Un des véhicules utilisé par ces ouvriers présentait notamment des éléments pileux sur le pare-choc avant, qui ont particulièrement intéressé les gendarmes de la section de recherche de Marseille. Une analyse a été effectuée, d'après une source proche de l'enquête mais les éléments pileux se sont avérés appartenir à un animal.
La destruction partielle de la dalle de béton coulée dans les jours suivant la disparition début septembre se situait dans la même logique d'enquête, mais elle n'a pas donné plus de résultat, malgré une anomalie initialement détectée par un géoradar, appareil qui permet d'étudier la structure d'un sol. Finalement, les deux ouvriers n'ont jamais été placés en garde à vue, rien ne permettant de les inquiéter.
La piste est aujourd'hui définitivement écartée, mais elle éclaire sur une des séquences importantes de l'enquête ouverte pour "enlèvement et séquestration" après la disparition d'Émile, qui reste sans réponse après plus de huit mois d'investigations et de recherches.
Le produit des 36 perquisitions menées en novembre au Haut-Vernet, et ailleurs en France, est toujours en cours d'analyse d'après une source judiciaire. Des dizaines de personnes ont été entendues. Certains témoignages présentent des incohérences, d'après une source proche de l'enquête, mais aucun indice déterminant ne permet à ce stade de concentrer les soupçons sur l'un d'entre eux.
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