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"Il a peur de reprendre le travail" : les policiers de Tourcoing ne décolèrent pas après l'agression de leurs collègues

Deux agents de la BAC ont été violemment agressés à Tourcoing pendant une intervention. Deux suspects ont été interpellés puis remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Des policiers ont manifesté devant le commissariat de Tourcoing après l'agression de deux agents de la BAC.

Crédit : Sameer AL-DOUMY / AFP

Tourcoing : la colère des policiers après l'agression de leurs collègues

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Franck Antson

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Plusieurs dizaines de policiers se sont réunis ce vendredi 19 septembre devant le commissariat de Tourcoing (Hauts-de-France). Ils ont mené un rassemblement en hommage aux policiers roués de coups la semaine dernière, mais aussi pour pousser un coup de gueule contre la remise en liberté de deux des agresseurs présumés.

C'était une démonstration de force à l'entrée de l'hôtel de police avec des drapeaux syndicaux déployés, des fonctionnaires en civil ou en uniforme. Ils étaient plus d'une centaine rassemblés avec le soutien d'élus et quelques habitants du secteur qui ne décolèrent pas après la remise en liberté, sous strict contrôle judiciaire, de deux agresseurs présumés de leurs collègues de la BAC

"Savoir que les individus agresseurs du collègue sont libres, ça nous met en colère, un désarroi total. La justice fait avec les moyens qu'elle a, mais évidemment, nous, ce qu'on aimerait, c'est des peines minimales pour que des agresseurs de policiers, de gendarmes ou de pompiers, dorment en prison le soir venu", a confié Olivier Gallet, délégué UN1TÉ. "Contrôle judiciaire ou pas, ils sont libres", a-t-il insisté.

"Il ne faisait que son métier"

Ce policier blessé, toujours psychologiquement très fragile, ne s'est pas déplacé finalement, selon ses collègues. "Lui, il ne comprend pas cette décision. Il ne faisait que son métier. En l'occurrence, en plus, pas des narcotrafiquants. C'était juste des voleurs de trottinettes. Il ne comprend pas d'avoir perdu une dent, d'avoir un nez cassé. Il a peur parce qu'il dort mal. Il a peur aussi de reprendre le travail", a expliqué Jean-Pierre Cloez, du syndicat Alliance.

Le parquet de Lille a fait appel de cette décision. Les deux jeunes de 17 et 19 ans mis en cause, inconnus jusqu'alors de la justice, ont expliqué qu'ils ne savaient pas qu'ils avaient affaire à un policier. "Les violences doivent être sanctionnées", a martelé leur avocat, "mais à la hauteur de ce qui s'est réellement passé".

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