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"Je m'oppose au génocide" : la militante Greta Thunberg arrêtée lors d'une manifestation en soutien à la Palestine

L'activiste suédoise de 22 ans a été interpellée, ce mardi 23 décembre, à Londres lors d'une manifestation en soutien au groupe proscrit Palestine Action.

Greta Thunberg en Irlande, en décembre

Crédit : Charles McQuillan / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP

AFP & Lilly San Juan Paoli

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Nouvelle arrestation pour Greta Thunberg. D'après des communiqués des associations Defend Our Juries et Prisoners for Palestine, l'écologiste a été arrêtée, ce mardi 23 décembre, à Londres. Elle se trouvait dans une manifestation en soutien à des militants emprisonnés du groupe proscrit Palestine Action. 


Ce rassemblement était mené en solidarité avec huit grévistes de la faim de Palestine Action, ajoutée début juillet à la liste des organisations considérées comme "terroristes" au Royaume-Uni, après des actes de vandalisme.

"Greta Thunberg tenait une pancarte sur laquelle on pouvait lire 'je soutiens les prisonniers de Palestine Action. Je m'oppose au génocide'", a souligné un porte-parole de Defend Our Juries, précisant que la militante avait "été arrêtée en vertu de la loi antiterroriste" britannique. La police de Londres a de son côté indiqué avoir arrêté une "femme de 22 ans pour avoir brandi un objet en soutien à une organisation interdite", sans préciser son nom.

La police de Londres a également annoncé avoir arrêté deux autres personnes, pour des soupçons de "dommages criminels" sur un immeuble du quartier d'affaires de la City. 

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Selon Defend Our Juries, deux militants ont recouvert la façade du bâtiment abritant la compagnie d'assurance Aspen d'une peinture rouge sang, avant de s'enchaîner à l'entrée du bâtiment. Leur objectif était d'"attirer l'attention sur la complicité d'Aspen dans le génocide, de perturber ses activités et de fermer le bâtiment", précise le groupe.

Elle encoure jusqu'à 6 mois de prison

Huda Ammori, cofondatrice de ce groupe, a introduit un recours en justice pour contester son interdiction, qui a été critiquée aussi bien par des ONG de défense des droits humains que par le Conseil de l'Europe et le Haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU.

Tout soutien à l'organisation est passible d'une sanction allant jusqu'à 6 mois de prison. Selon Defend Our Juries, plus de 2.000 personnes ont été arrêtées au cours des dizaines de manifestations organisées en soutien à l'organisation. Greta Thunberg est la première personnalité de premier plan à être interpellée dans ce cadre.

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