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Homme tué par la foudre dans le Pas-de-Calais : "Perdre un enfant, c'est très dur" : témoigne sur RTL le père de Jordan
Frédéric a expliqué à RTL être "sous le choc" après la mort de son fils Jordan, tué par la foudre en plein entraînement de football, jeudi 23 mai au soir.
"Mon frère m'a téléphoné pour me dire que mon fils avait pris la foudre. Je suis tout de suite allé au stade mais je n'ai pas eu le droit de le voir". Le père de Jordan, tué par la foudre lors d'un entraînement de football jeudi 23 mai à Courrières, près de Lens (Pas-de-Calais), s'est confié au micro de RTL.
"Ça fait un choc", a expliqué Frédéric. "Jordan était quelqu'un d'apprécié par tout le monde, sa famille, ses amis... Il n'embêtait personne. On n'arrive pas à réaliser pour l'instant qu'il est parti". "J'aurais préféré que ce soit moi qui parte", a-t-il poursuivi. "Perdre un enfant, c'est très dur".
"Les pompiers ont tenté de réanimer Jordan mais ils n'ont pas réussi", a encore déploré le père de famille. "Jordan était un bon gars, il ne buvait pas, il ne fumait pas. Il avait un très gros cœur. Il était passionné de football". "On est sous le choc, on n'arrive pas à y croire", a conclu Frédéric.
33 personnes choquées
La foudre s'est abattue "aux environs de 20h sur le stade Gabriel Péri situé à Courrières, alors qu'un entraînement de football était en cours", a indiqué la préfecture. Jordan, entraineur de foot, est décédé peu après le drame. Deux personnes ont été blessées. Un homme "souffrant de douleurs thoraciques a été transporté au centre hospitalier en état d'urgence absolue" et un autre est légèrement blessé, brûlé à la jambe, selon la préfecture. Trente-trois autres personnes impliquées dans cet épisode sont "choquées mais indemnes".
"Il semblerait que la pluie intense (...) a fait que les personnes ont décidé de quitter le terrain", a expliqué à l'AFP le capitaine des pompiers Cédric Sauvage, chef du centre de secours de Lens. "La foudre s'est abattue à ce moment-là, et a malheureusement impacté les quelques personnes qui s'y trouvaient encore"
