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Harcèlement sexuel : que révèle l'article de "'Ebdo" qui met en cause Nicolas Hulot ?

L'enquête de l'hebdomadaire qui sortira vendredi 9 février dans les kiosques fait état de deux affaires très différentes : l'une concernant une relation sexuelle sous contrainte, l'autre relative à des accusations de harcèlement sexuel.

Nicolas Hulot, le 30 novembre 2017
Nicolas Hulot, le 30 novembre 2017
Crédit : Fabrice COFFRINI / AFP
Que contient l'article de l'"Ebdo", qui met en cause Nicolas Hulot ?
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Thomas Prouteau & Léa Stassinet

Nicolas Hulot a préféré prendre les devants. Invité sur BFMTV ce jeudi 8 février, le ministre de la Transition écologique a formellement démenti des rumeurs de harcèlement sexuel dont il fait l'objet dans un article à paraître vendredi 9 février dans le magazine Ebdo

"Je n'ai pas peur de la vérité, j'ai peur de la rumeur, c'est un poison lent qui tue", a expliqué le numéro 3 du gouvernement. Mais que contient l'article qui le met en cause ? Il évoque deux affaires, très différentes. La première a un contenu tangible et judiciaire : l'hebdomadaire révèle en effet qu'une plainte avait été déposée contre lui en 2008 par une femme de 30 ans pour une relation sexuelle sous contrainte remontant à 1997, qui aurait eu lieu dans la maison de l'ancien animateur de télévision. 

Une plainte classée sans suite quelques mois plus tard par le parquet de Saint-Malo. "L'affaire était prescrite, mais j'ai été auditionné par les gendarmes à ma demande, et les enquêteurs ont très rapidement considéré qu'il n'y avait absolument rien qui permettait de poursuivre cette affaire", a précisé Nicolas Hulot sur le plateau de BFMTV. Le journal décrit par ailleurs la plaignante comme la petite-fille d'une personnalité très connue, qui a longtemps été blessée, et qui veut aujourd'hui tourner la page.

Démenti des deux côtés

L'autre affaire relatée est plus fragile. Elle évoque une autre femme, ancienne salariée de la Fondation Hulot et actuelle conseillère à l'Assemblée nationale qui aurait un temps été harcelée par l'actuel ministre, et qui aurait accepté de se taire contre un chèque. Là, le démenti est commun. La personne concernée, dans un SMS adressé aux rédactions dément formellement ce qu'elle qualifie de rumeurs, et dénonce de fausses accusations qui mettent en question sa vie personnelle. 

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De son côté, Nicolas Hulot estime n'avoir "rien à se reprocher". "Ça fait mal, quand c'est injuste, quand c'est infondé, car moi hier on a fait pleurer mes enfants", a-t-il déclaré, évoquant "un cauchemar". Interrogé sur une éventuelle démission de son poste de ministre, le numéro 3 du gouvernement a dit ne pas y avoir "pensé", mais a précisé que sa famille "prime". "C'est cela qui guidera ma décision, mes choix", a-t-il déclaré. L'Élysée a pour sa part écarté tout démission du ministre, en l'absence d'une mise en examen. 

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