Alors que la mairie de Grenoble avait saisi en appel le Conseil d'État concernant l'interdiction du port du burkini dans les piscines municipales de la ville, le juge des référés a confirmé mardi 21 juin cette suspension.
"Il estime que la dérogation très ciblée apportée, pour satisfaire une revendication religieuse, aux règles de droit commun de port de tenues de bain près du corps édictées pour des motifs d’hygiène et de sécurité, est de nature à affecter le bon fonctionnement du service public et l’égalité de traitement des usagers dans des conditions portant atteinte au principe de neutralité des services publics", indique le communiqué.
La plus haute juridiction administrative a donc confirmé la décision rendue fin mai par le tribunal administratif de Grenoble. "Contrairement à l’objectif affiché par la ville de Grenoble, l’adaptation du règlement intérieur de ses piscines municipales ne visait qu’à autoriser le port du 'burkini' afin de satisfaire une revendication de nature religieuse et, pour ce faire, dérogeait, pour une catégorie d’usagers, à la règle commune", ajoute le juge de référés dans son communiqué.
Le nouveau règlement, qui permettait également la baignade seins nus pour les femmes et les maillots anti-UV pour tous, avait déclenché une tempête politique nationale, comme régulièrement sur les sujets liés à la culture islamique (voile, burkini, nourriture halal) et à ses rapports à la laïcité en France.
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