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Gaza : pourquoi la Ligue des droits de l’homme porte plainte contre Eurolinks pour complicité de crimes de guerre

L’ONG accuse l’entreprise marseillaise d’avoir fourni à Israël des composants pouvant servir à fabriquer des armes utilisées à Gaza.

Un collage contre Eurolinks à Marseille, en juin 2025.
Crédit : Christophe SIMON / AFP
Nicolas Burnens - édité par Loraine Dion
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La Ligue des droits de l’homme (LDH) a déposé plainte contre l’entreprise française Eurolinks, qu’elle soupçonne de livrer à Israël des pièces permettant d’assembler des armes. 

En cause : des composants mécaniques produits par la société marseillaise, qui serviraient à relier entre elles des balles de fusils mitrailleurs. Des armes automatiques susceptibles d’être utilisées dans la bande de Gaza. Et ce, alors même que le gouvernement français a martelé, à plusieurs reprises, qu’aucune arme n’est livrée à Israël.

Face à ces contradictions, la LDH a décidé d’agir en justice. La plainte, déposée devant le tribunal judiciaire de Paris, vise des faits de complicité de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocide. L’ONG espère ainsi qu’une enquête sera ouverte pour faire toute la lumière sur le rôle d’Eurolinks. 

Celle-ci aurait livré notamment en 2024 des pièces détachées à la société israélienne IMI Systems qui fournit des armes pour les soldats de Tzal, a précisé l’avocat Emmanuel Daoud, qui a rédigé la plainte: "Dès lors que nous avons la preuve matérielle que Eurolinks livre des éléments d'armes à une société qui est le ou l'un des principaux fournisseurs de l'armée israélienne, vend des armements qui sont utilisés à Gaza qui peuvent aboutir à la mort de civils de façon systématique et délibérée, on se rend complice au sens de la loi pénale par fourniture de moyens à la commission de ces crimes", a-t-il déclaré.

Eurolinks nie en bloc

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La plainte vise également la responsabilité des autorités françaises, en particulier les représentants des ministères de l’Économie et des Affaires étrangères, accusés d’avoir autorisé ces exportations.

Du côté de l’État, on continue d’affirmer que la France ne vend pas d’armes à l’État hébreu. Seuls les composants destinés au système de défense "Dôme de fer", ou à la réexportation via d’autres pays, seraient autorisés à quitter le territoire français vers Israël.

Enfin, Eurolinks conteste fermement que ses pièces, destinées à assembler des munitions, soient conçues pour l’armée israélienne.

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