Fusillade à Paris : les réactions se multiplient en France et dans le monde

La classe politique s'est émue de la terrible attaque survenue à Paris contre la communauté kurde.

Des policiers sont à proximité du lieu de la fusillade, à Pais, le 23 décembre.

Crédit : THOMAS SAMSON / AFP

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Plusieurs coups de feu ont coûté la vie à trois personnes près d'un centre kurde dans le Xe arrondissement de Paris vendredi 23 décembre. L'homme soupçonné d'être à l'origine de cet attentat était bien connu des services de police pour des faits de tentatives d'homicide à caractères racistes. Ce drame a ému à travers la France et le monde.

La Première ministre, Élisabeth Borne, a qualifié d'"acte odieux" la fusillade, transmettant son "plein soutien aux victimes et à leurs proches". La cheffe d'EELV, Marine Tondelier, a réagi, appelant à ce que "toute la lumière" soit "faite sur le caractère raciste de cette attaque", ajoutant : "La haine tue". De son côté, le nouveau patron des Républicains, Eric Ciotti, a envoyé ses "pensées pour les victimes de la terrible fusillade à Paris".

Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, s'est insurgé du fait que le drame ne soit pas considéré comme un attentat. "Il ne s'agit pas d'une fusillade mais d'un meurtre raciste", a répondu le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel au message de Marine Le Pen qui clamait sa "stupeur" et son "émotion après la fusillade". Pour l'homme de gauche, c'est un "possible attentat de la part d'un homme, abreuvé par les discours de haine, qui attaquait au sabre des réfugiés soudanais il y a 11 mois".

Le chancelier allemand Olaf Scholz a dénoncé un "acte horrible". De son côté, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a présenté ses "plus sincères condoléances aux victimes de l'attaque d'un centre culturel kurde à Paris. Mes pensées vont aux membres de la communauté kurde et aux Français en ce jour funeste".

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