Trois personnes ont été tuées ce vendredi 23 décembre après une fusillade au cœur de Paris. Le tireur, un homme de 69 ans, a été interpellé et placé en garde à vue. Le sexagénaire était bien connu de la justice. William M. avait déjà été condamné pour tentative d'homicide sur personne vulnérable en 2016, puis pour port d'arme en 2017. Il y a un an, cet ancien cheminot à la retraite s'est attaqué à un camp de migrants à Paris. Une attaque au sabre, pour laquelle il a été mis en examen et placé en détention provisoire dans l'attente de son procès.
Le suspect est finalement sorti de prison le 12 décembre dernier. Il a été remis en liberté après avoir atteint la durée maximale de détention provisoire prévue par la loi pour les faits qui lui sont reprochés, soit un an. Le retraité s'installe alors chez ses parents dans le centre de Paris. Son contrôle judiciaire lui interdit de porter un fusil ou un pistolet, pourtant cet adepte du tir sportif détient encore de nombreuses armes enregistrées à son nom.
Peu à peu, au fil des investigations, se dessine le portrait d'un homme animé par la haine des étrangers, un homme qui n'était pas fiché ultradroite pas les services de renseignement. Pour autant, selon Gérald Darmanin, en choisissant sa cible le retraité voulait "manifestement s'en prendre à des étrangers".
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