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Un patient en fin de vie (illustration)
Crédit : ELIE BEKHAZI / AFP
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L'aide à mourir est-elle nécessaire ? Alors que les discussions sont au point mort au Parlement (un projet de loi avait commencé à être débattu par les députés au printemps dernier, mais la dissolution a stoppé les discussions), un fait divers questionne.
À Grenoble, un homme et une femme de 81 ont été mis en examen vendredi 16 août pour "exercice illégal de la profession de pharmacien", a indiqué le procureur Éric Vaillant. Ils sont également poursuivis pour avoir "provoqué la victime au suicide en lui fournissant différents produits" et pour avoir "fait de la publicité" en faveur des moyens de se donner la mort, a-t-il ajouté.
Ils sont soupçonnés d'avoir voulu aider une femme de 91 ans - militante de l'association pro suicide assisté et euthanasie volontaire Ultime liberté, 3.000 membres revendiqués - à mettre fin à ses jours.
Un choix que cette nonagénaire "avait fait en conscience après un accompagnement par ce couple (ils sont également membres d'Ultime Liberté) sur plusieurs semaines, peut-être plusieurs mois", a assuré la fondatrice de l'association au micro de RTL. "Le principe, c'est la possibilité de choisir le moment et le lieu de sa mort", a-t-elle poursuivi.
Cette personne a été vue "à trois reprises" par le couple. Pour la fondatrice, "on essaye que la famille soit partie prenante. Elle avait demandé à son fils de venir. Il était venu à une rencontre, donc il était au courant. Ce n'est pas en catimini". C'est pourtant ce dernier qui a dénoncé les deux militants de 81 ans à la police. Sa maman a finalement survécu après avoir avalé puis vomi un puissant barbiturique. Elle est actuellement hospitalisée.
Les deux suspects risquent deux à trois ans d'emprisonnement et 30.000 à 40.000 euros d'amende. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec l'interdiction d'"entrer en contact avec la victime et les membres de sa famille", l'interdiction de "se livrer à des activités au sein de l'association Ultime Liberté" et l'obligation de "pointage hebdomadaire à la gendarmerie de leur domicile".
L'association Ultime Liberté a également été visée par deux infractions commis par ses membres, soit l'"exercice illégal de la profession de pharmacien" et la "propagande en faveur de produits préconisés comme moyens d'aide au suicide".
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