Depuis plusieurs jours, une polémique enfle sur les réseaux sociaux : la cagnotte mise en ligne pour financer les frais des avocats de Curtis, le chien d’Élisa Pilarski, aurait été détournée. La dépouille de la jeune femme décédée le 16 novembre 2019, présentait des marques de morsures. Son chien Curtis est toujours sous réquisition judiciaire alors que les fonds collectés se font attendre par les proches de la victime.
Sur Facebook, le compagnon de la victime, Christophe Ellul avait indiqué, mercredi 22 janvier, qu’il ne pouvait pas "régler les avocats, ni la structure qui devrait accueillir Curtis, car la personne à qui nous avons demandé de créer la cagnotte, s’est permis de se l’approprier au moment où nous avons voulu débloquer l’argent".
Cette cagnotte doit permettre de financer les frais des deux avocats de Curtis pour repousser l’évaluation comportementale et demander le transfert de l’animal dans une autre structure. Il est actuellement placé à la fourrière de Beauvais, sous réquisition judiciaire.
Contactée par RTL.fr, jeudi 23 janvier, la responsable communication de Leetchi a écarté tout soupçon de détournement et assure le versement des fonds collectés prochainement. "Aucun détournement de fonds n'a été constaté par notre équipe sur cette cagnotte. Le bénéficiaire de la cagnotte n'ayant pas été indiqué précisément lors de la création de la cagnotte, notre équipe de lutte contre la fraude (...) a procédé aux vérifications nécessaires auprès de la créatrice et des proches d'Élisa Pilarski", explique-t-elle.
Elle ajoute que "ces vérifications ayant été réalisées, les fonds collectés seront bien versés au bénéficiaire légitime de la collecte en accord avec la créatrice et les proches" et tient à rappeler que "la créatrice n'est pas la bénéficiaire de la cagnotte" et que les fonds collectés seront reversés "à un proche d'Elisa Pilarski identifié comme le bénéficiaire légitime de la cagnotte".
Elisa Pilarski était décédée après avoir été attaquée par un ou plusieurs chiens alors qu'elle promenait son chien Curtis dans la forêt Retz, à Saint-Pierre-Aigle (Aisne). Si le comportement de l'animal interroge, près de 62 autres chiens sont soupçonnés par les enquêteurs d'être à l'origine de l'attaque. En effet, le même jour, une chasse à court du rallye de la Passion se déroulait non loin des lieux du drame.
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