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Femme tuée par des chiens : le patron de la gendarmerie quitte ses fonctions
VU DANS LA PRESSE - Le militaire a été l’un des témoins clés dans l’affaire de la mort d’Élisa Pilarski, du fait de sa présence dans la chasse à courre qui a engendré la mort de la jeune femme le samedi 16 novembre.
Un drame qui a laissé des traces. Deux mois après la mort d'Élisa Pilarski, une jeune femme enceinte dévorée par des chiens le samedi 16 novembre dernier dans la forêt de Retz, à Saint-Pierre-Aigle (Aisne), le lieutenant-colonel Jean-Charles Metras, qui suivait une chasse à courre dans ce secteur, va quitter ses fonctions.
Selon l'Union, qui révèle cette information, celui qui était commandant du Groupement de Gendarmerie de l’Aisne va quitter le département et "suivre son épouse vers le privé". Témoin clé dans la mort de la jeune femme, sa présence près des lieux du drame avait poussé le procureur en charge du dossier à dessaisir les gendarmes de l’enquête après l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour "homicide involontaire".
Pour l'heure, l'enquête se poursuit concernant les circonstances exactes de la mort d'Élisa Pilarski. Les conclusions de l’autopsie, partagées par le procureur de Soissons établissent que "le décès a pour origine une hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chiens aux membres supérieurs et inférieurs ainsi qu’à la tête, certaines morsures étant ante mortem et d’autres post mortem". Les résultats des 67 prélèvements ADN de ce drame pourraient quant à eux être révélés courant février.
