Femme blessée à l'arbalète : qui sont les trois accusés mis en examen ?

Dans la nuit de dimanche à lundi, une femme a été blessée par un tir à l'arbalète à Villejuif. Les trois suspects, dont le mari de la victime, sont des travailleurs handicapés.

Le logo de la police nationale (illustration)

Crédit : AFP

FEMME BLESSÉE A L'ARBALÈTE - Le profil complexe des trois mis en cause

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Une flèche plantée dans la tempe. C'est ainsi que les sapeurs-pompiers ont retrouvé une femme âgée de 32 ans, dans la nuit de dimanche à lundi, à son domicile à Villejuif dans le Val-de-Marne. Trois personnes ont été mises en examen et placées en détention pour tentative d'assassinat. Il s'agit du mari de la victime, de la maîtresse de ce dernier ainsi que d'un ami.

Selon une source judiciaire, la victime comme les trois suspects sont des majeurs protégés. Ils travaillent dans un établissement et service d'aide par le travail (Esat), une structure qui emploie des travailleurs handicapés. Les quatre personnes présentent ainsi une légère déficience mentale.

Pourtant, c'est bien une tentative d'assassinat préméditée qui a été commise, d'après le parquet du Val-de-Marne. En garde à vue, l'homme âgé de 40 ans et sa maîtresse âgée de 21 ans et enceinte de 3 mois ont reconnu avoir acquis l'arbalète il y a un mois environ, avant de la stocker chez leur ami.

La famille de la victime était également ciblée

Dimanche soir, le mari s'est muni de l'arme. Accompagné de son amante, il est alors allé au bout de son funeste projet et a tiré sur son épouse endormie en pleine tête. La femme a survécu mais avec 90 jours d'ITT, sous réserve de possibles complications neurologiques.

Comment expliquer un tel geste ? Le trio a évoqué un contexte de jalousie et de ressentiment sans plus de précisions. Selon le résultat des premières analyses psychiatriques, le discernement des trois mis en cause n'est pas aboli mais simplement altéré. Ils ont donc été mis en examen pour tentative d'assassinat et placés en détention provisoire. Ils ont également envisagé de s'en prendre à d'autres membres de la famille de la victime. Ils n'ont, à ce stade, pas expliqué le choix de l'arbalète comme arme du crime.

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