Un vaste réseau de faux passes sanitaires a été démantelé entre mardi et mercredi 26 janvier, en régions parisienne et lyonnaise. Invité sur RTL, le général de division Marc Boget, chef du commandement de la gendarmerie dans le cyberespace, a vu défiler de nombreux faussaires depuis la mise en place du passe sanitaire.
"À peu près 400 enquêtes sont recensées au sein du ministère de l'Intérieur", confie Marc Boget. "Le profil des trafiquants est très varié", poursuit-il, "ce sont des escrocs qui n'ont qu'une vocation, obtenir de l'agent. Parce qu'un faux passe sanitaire se vend entre 200 et 400 euros à peu près".
"Ce sont souvent des délinquants qui sont déjà connus ou qui ont déjà eu à faire avec la justice. Ce ne sont pas des réseaux mafieux criminels, faisant appel aux pires crapules du monde entier, non", souligne le général de division. "Ce sont vraiment des escrocs, au sens premier du terme, qui cherchent à se faire de l'argent en exploitant la crédulité et certains messages relayés sur les réseaux sociaux".
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