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Coronavirus : "J'ai vu qu'on pouvait se faire de l'argent", confie une vendeuse de faux passes sanitaires

DOCUMENT M6 - Accusée d'avoir émis plusieurs milliers de faux passes sanitaires, une jeune femme de 23 ans va être présentée à un juge d'instruction ce lundi 3 janvier.

La jeune femme est présenté ce 3 décembre à un juge d'instruction.
Crédit : ANDER GILLENEA / AFP
"J'ai vu qu'on pouvait se faire de l'argent" : le témoignage d'un vendeuse de faux passes sanitaire
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La rédaction de M6 - édité par Benoît Leroy
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Un témoignage édifiant. Une jeune femme de 23 ans, interpellée en décembre près de Lyon, doit être présenté ce lundi 3 décembre à un juge d'instruction. Elle est accusée d'avoir généré plusieurs milliers de faux passe sanitaire, via la plateforme de l'Assurance maladie.

Celle-ci explique avoir eu l'idée de ce trafic après avoir vu quelques vidéos sur Internet expliquant comment marche la création des passes sanitaires. "Je me suis rendue sur la plateforme Vaccin Covid, j'ai trouvé des identifiants de médecins et j'ai réussi à rentrer", détaille Sally, que nos confrères de M6 ont pu rencontrer.

"Il n'y a aucune sécurité, j'ai juste à rentrer son numéro qui se trouvent sur l'ordre des médecins", explique-t-elle. Un numéro attribué à chaque praticien. Ensuite, les professionnels de santé validaient, ou non, son accès à la plateforme. "Pourquoi ? Je ne sais pas. Un peu plus tard, le patient recevait un mail de l'Assurance maladie avec le QR code", a-t-elle déclaré au micro de M6.

Sally explique également être opposée à la vaccination et avoir été motivée par l'appât du gain. "J'ai vu qu'on pouvait vite se faire de l'argent avec ça, c'est devenu comme une drogue", a-t-elle confié.

Une pratique sévèrement réprimée

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Pour autant, elle n'assume pas l'ensemble de ses actes. "J'ai ma part de responsabilité oui, mais je ne suis pas la seule. C'était trop simple et pas assez sécurisé, les autorités sanitaires sont aussi responsables", estime la Sally. 

Pour l'heure, en France, la création d'un faux passe sanitaire vous expose à une peine de cinq ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende, avec circonstance aggravante en cas de piratage des plateformes numériques.

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