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Hoshi et Gia Martinelli
Crédit : AFP / Montage RTL.fr
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Alors Hoshi, pour ceux qui n’ont pas 20 ans, qui n'ont pas TikTok, pas Instagram, mais encore un bon vieux poste de radio sur la table de la cuisine... Hoshi c'est le pseudo de Mathilde Gerner 29 ans, chignon sur la tête, tatouages japonisants sur le corps. Une idole d'une partie de la jeunesse qui chante ses failles, ses cicatrices et ses coups de coeur. Elle ne vend pas du rêve, elle vend ses blessures. C’est sa marque de fabrique. Certains trouvent ça sincère, d’autres pourraient juger que ç'est du marketing émotionnel. Peu importe ce qu'on en pense : ça remplit les salles et ça fait des millions d’écoutes.
Et son "ex" désormais, c'est Gia Martinelli. Elle n’était pas seulement l’amoureuse, elle était la parolière, la manageuse, celle qui négociait les tournées, les contrats, les droits, les pourcentages. Deux jeunes femmes qui s'étaient embrassées publiquement sur la scène des Victoires de la Musique... Ça leur avait d'ailleurs valu un torrent d'insultes homophobes sur les réseaux. Une relation intime mêlée à une relation professionnelle : ce délicieux cocktail qui finit rarement bien.
Leur amour était brandi publiquement, leur haine l'est désormais tout autant. C’est dans un long message publié lundi 3 novembre au soir sur son compte Instagram que la chanteuse Hoshi a pris la parole. L’interprète d'Amour censure y raconte les violences qu’elle affirme avoir subies.
"J’ai hurlé en silence pendant des mois, cela fait trop longtemps que je me tais", écrit la chanteuse de 29 ans. "Vous m’avez porté sans savoir ce que je traversais quand je quittais la scène". Elle parle d’emprise, de contrôle, d’un amour qui aurait tourné à l’abus. "J'ai été trompée manipulée, humiliée, réduite au silence en me faisant croire que j'étais folle". Et conclut : "je ne me tairai plus."
Hoshi affirme avoir été "plusieurs fois dans des situations où [son] consentement n’existait plus". Elle décrit des refus "non écoutés, ni respectés", et ajoute que son ex-compagne aurait continué à "vouloir abuser de [elle] autrement" après leur rupture. "Je laisse désormais la justice faire son travail mais je ne me tairai plus".
Ce ne sont pas des paroles de chanson. Ce sont les mots qui l'accompagnent désormais d'après son avocat.
Selon Le Parisien, deux plaintes ont été déposées dans le ressort du parquet de Paris, comme l’a confirmé l’avocat de la chanteuse. La première concerne des faits d’agression sexuelle et d’abus de faiblesse. Hoshi affirme avoir été contrainte à des actes à caractère sexuel alors qu’elle se trouvait dans une période de vulnérabilité. La seconde plainte porte sur des faits de faux et usage de faux dans le cadre de leur relation professionnelle.
D’après une source citée par Le Parisien, plusieurs témoignages ont été versés au dossier. Ils évoquent notamment une période durant laquelle Hoshi aurait été privée de sa carte bancaire personnelle et de son téléphone portable. Une enquête préliminaire a été ouverte.
Au lendemain de la publication de Hoshi, c'est au tour de son ex compagne de prendre la parole publiquement, ce mardi 4 novembre sur Instagram. Elle dit ne pas vouloir "laver son linge sale en public" tout en expliquant qu’elle le fait parce qu'elle n’a plus le choix.
Elle parle d’un appartement qu’elle continue de payer pendant que l’autre l’occupe, d’un contrat de management interrompu du jour au lendemain parce qu’elle a, je cite, eosé partir" et même d'un chien... dont elle a du abandonner la garde. Gia Martinelli assure qu’elle n’a pas été entendue par la police pour agression sexuelle mais uniquement pour des soupçons de faux et usage de faux.... et qu'elle est à son tour victime de raids numériques, d'une "vague de haine" de la part des fans de Hoshi, "je suis victime du tribunal Instagram" dit-elle dans les colonnes du journal Le Parisien.
Voilà où on en est... Deux femmes qui ont tout mêlé : la scène, l'amour, les contrats. Hier elles s’aimaient sur scène, aujourd’hui elles s’accusent en story. Et elles règlent leurs comptes… devant la presse, les policiers, et les millions d’abonnés.
C'est le monde de 2025.... Est-ce qu’on peut encore porter plainte sans poster avant ? Est-ce que la vérité doit forcément passer par les réseaux avant de passer devant un juge ? Ce feuilleton people dit quelque chose de l'époque... Parce que la justice, la vraie, n’a pas encore tranché.
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