"Mensonger" et "scandaleux" : après les accusations de la chanteuse Hoshi, son ex-compagne Gia Martinelli, répond sur Instagram

C'est désormais parole contre parole. Au lendemain de la publication d'un long texte de la chanteuse Hoshi sur Instagram dans lequel l'artiste décrivait une relation toxique avec son ex-compagne et manageuse Gia Martinelli, cette dernière prend à son tour la plume. Sur le même réseau social, Gia Martinelli contre-attaque ce mercredi 5 novembre. "J'ai découvert avec stupeur hier soir la campagne particulièrement calomnieuse lancée à mon encontre sur les réseaux sociaux par mon ancienne compagne", écrit-elle. 

"Tout peut-être dit, mais tout n'est pas utile, surtout lorsque c'est mensonger, scandaleux et indigne de notre histoire d'amour et de notre relation professionnelle, poursuit-elle. À compter de ce jour, je poursuivrai toute atteinte à ma dignité, mon honneur, ma réputation devant les juridictions compétentes". 

La veille, Hoshi a annoncé ne plus vouloir se taire et témoigner. "J'ai hurlé en silence pendant des mois. Cela fait trop longtemps que je me tais", écrivait-elle. Plusieurs plaintes ont été déposées contre mon ex-compagne et ex-manageuse, pour des faits qui font aujourd'hui l'objet d'une enquête, annonçait-elle. J'ai été salie, abusée, et je ne peux laisser cette situation perdurer. (...) Je me suis retrouvée plusieurs fois dans des situations où mon consentement n'existait plus. Avec elle. Et avec celle qui partage aujourd'hui sa vie".

"Je ne me tairai plus"

Sans rentrer dans le détail des situations, Hoshi dépeignait une relation d'emprise. "J'ai dit non. J'ai répété que je ne le voulais pas. J'ai dit que je le vivais mal. Mais mes refus n'ont pas été écoutés, ni respectés, assure-t-elle. Elle m'a imposé ces moments alors qu'elle savait que je n'étais pas d'accord. Elle a contourné mes limites, me faisant croire que céder c'était aimer."
Et la chanteuse de poursuivre : "Je cherchais son approbation pour tout, tout le temps. J'ai été trompée, manipulée, humiliée, réduite au silence en me faisant croire que j'étais folle. Je l'ai découvert qu'elle s'était arrogée le droit de choisir à ma place et même de signer des documents à ma place, qu'elle utilise aujourd'hui pour tenter de me réclamer de l'argent".

Comme Gia Martinelli, Hoshi avait indiqué vouloir laisser cette affaire entre les mais de l'institution judiciaire : "Je laisse désormais la justice faire son travail. Mais je ne me tairai plus", promettait-elle.