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Des jeux à gratter (illustration)
Crédit : ERIC PIERMONT / AFP
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Gratter, toujours gratter, gratter encore plus. Les jeux de grattage étaient devenus une addiction pour Elvira qui a failli lui valoir de dormir en prison. Lorsque son patron avait les yeux tournés, elle s'amusait à découvrir les tickets à gratter que son employeur vendait dans sa brasserie.
Elle en volait tous les jours, rapporte La Dépêche du Midi. Et les sommes s'additionnent : pour 264 euros un jour, 561 euros un autre, jusqu'à 750 euros en une seule journée. C'est l'expert-comptable en charge de l'entreprise qui a découvert le pot aux roses en remarquant un trou dans la comptabilité de 70.000 euros.
L'employeur a poursuivi Elvira, qui au moment de l'audience a pris conscience de l'ampleur de son détournement n'a pas nié les faits. "Elle a prétendu qu'elle remboursait ce qu'elle prélevait avec les tickets gagnants, selon son avocat Frédéric Baby cité par le quotidien régional. Mais c'est mathématiquement impossible : la Française des Jeux ne reverse aux gagnants que 60 % des mises".
La quarantenaire a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis et une mise à l'épreuve de 18 mois. Elle devra rembourser la somme de 68.000 euros à son employeur.
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