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"Elle veut savoir" : l'avocat de la grand-mère d'Émile dit qu'elle attend d'être entendue par le juge d'instruction pour lui faire part des éléments à sa disposition

Les grands-parents du garçon disparu en 2023 attendent de transmettre aux enquêteurs leurs notes, estimant que certains points n'ont pas été suffisamment fouillés.

Emile a disparu le 8 juillet 2023, dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence).

Crédit : Photo de famille

"Elle veut savoir" : l'avocat de la grand-mère d''Émile dit qu'elle attend d'être entendue par le juge d'instruction pour lui faire part des éléments à sa disposition

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"Elle veut savoir" : l'avocat de la grand-mère d''Émile dit qu'elle attend d'être entendue par le juge d'instruction pour lui faire part des éléments à sa disposition

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Chloé Berry

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L'enquête sur la disparition d'Émile, dans le hameau du Haut Vernet en 2023, s'accélère. Les enquêteurs ont récemment perquisitionné la résidence secondaire des grands-parents du petit garçon. Ils y ont prélevé des éléments à expertiser. Parmi ces objets, deux vélos.

Maître Julien Pinelli, l'avocat de la grand-mère maternelle du garçon, était au micro de RTL ce mercredi 24 décembre 2025. Lors de sa prise de parole, il a fait savoir que sa cliente, qui mène un "complément d'enquête", parvient à passer au-delà de la charge émotionnelle pour être pragmatique sur l'enquête. "Ce qui guide sa pensée, c'est la recherche de la vérité. Elle veut savoir. Elle ne peux pas se permettre d'être accablée si elle veut avancer", a-t-il déclaré.

"En tant que partie civile, nous espérons naturellement être de nouveau entendus", a-t-il ajouté, précisant que la matriarche attend de "pouvoir rencontrer le magistrat instructeur", pour lui faire part des éléments qui sont à sa disposition, "notamment ceux que nous avons pu recueillir lors de notre visite in situ du 8 novembre dernier".

Une demande d'actes complémentaires en janvier 2026

Pour rappel, les grands-parents d’Émile Soleil mènent de leur côté un "complément d'enquête". Ils auraient constaté que certains lieux n'avaient pas été suffisamment observés. Ils espèrent ainsi pouvoir transmettre deux séries d'éléments aux enquêteurs. D'une part, leurs notes qui comprend aussi bien de "réflexions" que de "travaux sur place". 

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D'autre part, l'avocat devrait faire une demande d'actes complémentaires en janvier 2026, c'est-à-dire des demandes d'instruction, afin de réclamer aux enquêteurs de creuser certains points que la famille maternelle estime pas assez fouillés. 

On sait que le crâne d'Émile, retrouvé début 2024, porte la trace d'un traumatisme violent. Une expertise rendue en début d'année privilégie la thèse d'un coup d'origine humaine porté par un objet. Les enquêteurs testent donc des hypothèses, y compris chez les membres de la famille d'Emile, à la recherche d'objets qui porteraient la trace du petit garçon, qui permettrait d'en apprendre plus sur les causes de sa mort. En mars dernier, c'est une imposante jardinière qui avait été saisie près de la chapelle du Hameau, mais cela n'avait rien donné.

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