Élève frappée par sa maîtresse : les parents sous le choc après la diffusion de la vidéo

Après la diffusion d'une vidéo glaçante d'une enfant de petite section frappée par son enseignante, les parents d'élèves demandent des explications.

Une école maternelle (image d'illustration)

Crédit : LOIC VENANCE / AFP

VIOLENCES À L'ÉCOLE - Les parents sont sous le choc après la suspension d'une enseignante pour violences

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Une enquête judiciaire a été ouverte après la diffusion d'une vidéo glaçante où l'on voit une petite fille de petite section se faire frapper par sa maîtresse. Les faits se sont déroulés mardi dernier, au deuxième jour de la rentrée dans une école du XVe arrondissement de Paris. L'enseignante a été suspendue, mais le malaise reste très grand.

À la sortie des cours, les parents sont encore sonnés et indignés par le geste de l'institutrice. La semaine dernière, à la réunion de rentrée, plusieurs ont demandé des explications. "On était choqué, on n'était pas bien, il y a des mamans qui étaient en train de pleurer. On a été mal accueilli", raconte une mère d'élève.

Elle décrit un profond malaise face à une directrice et une professeure complètement tétanisées. "La maîtresse a essayé de demander des excuses. Elle ne peut pas faire ça à une enfant de trois ans même si elle est fatiguée. Une première fois d'accord, mais pas une deuxième fois ni une troisième fois", estime cette mère d'élève. "On ne peut pas lui trouver des excuses comme l'a fait la directrice", ajoute-t-elle.

Une enseignante expérimentée et stricte

Une mère raconte que ces trois enfants sont passés par cette classe sans incident ni violences. L'institutrice était reconnue comme expérimentée et stricte. "Je l'ai déjà vu utiliser son pulvérisateur d'eau sur des enfants l'an dernier lorsqu'ils faisaient des bêtises", raconte une maman.

Depuis l'incident, une partie des parents déplore une mauvaise prise en charge de leur détresse par la direction de l'établissement. Pour certains, la confiance est même rompue. Inquiète, une maman confirme qu'elle récupère plus tôt ses enfants à l'école depuis la parution de la vidéo.

L'avocate de la famille assure que le grand-frère de la victime qui avait eu cette maîtresse il y a deux ans, décrit lui aussi des agissements du même type.

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