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DOCUMENT RTL/M6 - Affaire Maëlys : quand Lelandais est "tombé à genoux" lors de la découverte du corps

La juge d'instruction Gaëlle Bardosse, en charge de l'affaire Maëlys pendant 4 ans, raconte la réaction de Nordahl Lelandais à la découverte d'une partie du corps de la petite fille.

Gaëlle Bardosse, juge de l'affaire de la petite Maëlys
Gaëlle Bardosse, juge de l'affaire de la petite Maëlys
Crédit : Thomas Pueyo / RTL
DOCUMENT RTL/M6 - Affaire Maëlys : la juge raconte quand Lelandais est "tombé à genoux" lors de la découverte du corps
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Serge Pueyo - édité par William Vuillez
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C'est un document RTL/M6 exceptionnel. Gaëlle Bardosse, la juge d'instruction en charge de l'affaire Maëlys, témoigne pour la première fois. Accompagnée de deux autres collègues, elle a dirigé toutes les investigations pendant 4 ans et s'exprime pour la première fois. Au cours de ce dossier hors norme, Nordahl Lelandais avait été mis en examen pour "enlèvement et séquestration" et incarcéré. 

Pourtant, pendant 6 mois, il continuera de nier l'enlèvement et le meurtre de la petite Maëlys, 8 ans. "Il est très ferme, il maintient : 'Je n'y suis pour rien'. Au départ, il pouvait même dire : 'Je ne vois pas de quel enfant on parle'. Il se dit innocent, malgré les éléments qui lui sont présentés dès le début. Des éléments qui vont se renforcer au cours de l'instruction", raconte la juge. 

C'est finalement une minuscule trace de sang de Maëlys dans le coffre de la voiture de Lelandais, qui va faire basculer le dossier. "C'est la preuve irréfutable", dit-elle. Viennent alors les aveux de Nordahl Lelandais : "On lui présente les éléments et là il va dire qu'il a tué accidentellement, involontairement Maëlys. Il exprime des regrets immédiatement", raconte-t-elle. 

Il s'excusait, il s'en voulait, il pleurait

Gaëlle Bardosse

Sur ses indications, la juge se rend avec lui et les gendarmes dans le massif de la Chartreuse. "Il est tombé à genoux en disant qu'il s'excusait, qu'il s'en voulait. Il pleurait. C'est ensuite que l'on a retrouvé une partie du corps de l'enfant, un fémur. Je ne voulais surtout pas que les parents de Maëlys apprennent ça par la presse. Je les ai donc appelés avec un gendarme. C'était un moment très difficile. Je ne sais pas si on a eu les bons mots. On a fait comme on a pu", dit Gaëlle Bardosse. 

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