Nordahl Lelandais, condamné à un an de prison pour violences conjugales, se voit retirer son autorité parentale

Nordahl Lelandais de nouveau devant la justice. Déjà condamné pour les meurtres de Maëlys et du caporal Arthur Noyer, l'ancien militaire de 42 ans a écopé d'un an de prison pour violences conjugales sur sa compagne, une interdiction de voir son fils pendant trois ans et s'est vu retirer son autorité parentale.

"On n'a pas été écoutés dans ce tribunal", a déploré à l'énoncé de la décision le prévenu, qui se fait désormais appeler Nordahl Périnet, le nom de naissance de sa mère.

L'ancien maître-chien comparaissait ce vendredi 19 septembre devant le tribunal correctionnel de Colmar pour violences conjugales en présence d'un mineur, le 9 juin à la prison d'Ensisheim (Haut-Rhin) où il purge une peine de réclusion criminelle à perpétuité.
Depuis sa première comparution dans cette affaire, le 11 juillet, il a interdiction d'entrer en contact avec sa partenaire et son fils. 

La compagne de Lelandais conteste avoir subi des violences

La compagne du meurtrier, qui l'a rencontrée en prison conteste avoir subi des violences de sa part, et qu'elle était "tombée des nues" lorsqu'on l'avait informée que des poursuites pour violences avaient été engagées.
Avant le jugement, cette dernière a accordé une interview au Parisien dans laquelle elle estime qu'elle n'a pas été victime d'une agression. "Qu'on me comprenne bien, ces gestes n'auraient pas dû avoir lieu, a confié Julia (son prénom a été changé). Ils ne sont pas appropriés, encore moins en présence d'un enfant."

Et d'ajouter : "Ils ne sont en rien représentatifs de nos relations ni de nos parloirs", déclare cette femme de 33 ans assure qu'elle n'a pas été agressée par l'homme de 42 ans.

La compagne de Nordahl Lelandais, qui était présente vendredi à l'audience mais ne s'est pas constituée partie civile, a également expliqué au quotidien que les images captées par la vidéosurveillance de la prison avaient été mal interprétées.