Mardi 21 mars, un adolescent de 17 ans est mort à la suite d'un malaise cardiaque alors qu'il planchait sur un sujet d'économie, tandis que s'ouvraient les épreuves de spécialité du baccalauréat 2023. Ce jeudi, son père, Tidjiani, témoigne au micro de RTL. "En tant que père, je voudrais savoir" si des erreurs ont été commises, explique-t-il.
"Tout le monde l'aimait. Je n'ai jamais eu de problème avec lui. Il respectait et aimait ses professeurs", explique Tidjiani, sur RTL. "C'était un combattant. Il combattait sa maladie", raconte le père de Nadir. Il raconte qu'il était "au travail" au moment où il a appris le malaise de son fils, par un appel de la mère de Nadir. Sur les lieux, "il y avait un climat de surtension".
"Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais je voudrais savoir la vérité", appuie-t-il. "S’il y a des gens qui ont commis des fautes, c’est normal qu’ils paient pour cela. S’il n’y a pas de faute, je n’ai rien contre les professeurs. En tant que père, je voudrais savoir", assure Tidjiani.
Tombé au sol au début de l'épreuve, l'étudiant est resté plusieurs minutes sans qu'aucun geste de premiers secours ne lui soit prodigué, d'après des témoins. Selon les premiers éléments, le lycéen était atteint d'une pathologie cardiaque.
Depuis, le ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, a annoncé l'ouverture d'une enquête administrative. "J'ai saisi l'Inspection générale d'une enquête administrative afin d'éclaircir les conditions de sa prise en charge avant l'arrivée des secours", a-t-il annoncé jeudi 23 mars.
Le jeune lycéen sera inhumé ce samedi 25 mars, en Algérie.
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