Disparition de Marie-Hélène Audoye : comment une dent pourrait résoudre ce mystère de 30 ans

C'est un mystère vieux de 30 ans. Celui de la disparition de Marie-Hélène Audoye. Le 21 mai 1991, cette commerciale en produits pharmaceutiques de 22 ans, se volatilise alors qu'elle est en déplacement professionnel sur la Côte d'Azur. Depuis, ses proches n'ont aucune nouvelle et l'enquête n'a jamais permis de résoudre cette affaire, qui a rejoint le pôle cold cases de Nanterre en 2022. 

Accident, vengeance d'un ex-petit ami, maîtresse jalouse, mauvaise rencontre, réseau de prostitution... Pendant trois décennies, les hypothèses défilent et aucun scénario n'est épargné. 

En 2012, une découverte insuffle un nouvel élan à l'enquête, celle d'un crâne féminin sur les hauteurs de Vence, une petite commune des Alpes-Maritimes. Bémol : aucun ADN de la jeune femme n'a été conservé, rendant la comparaison avec les ossements impossible. 

Sans nouveaux éléments, la justice clôt l'affaire de la disparition de Marie-Hélène en 2013, au grand désespoir de sa famille. Mais huit ans plus tard, une chose inespérée se produit. 

Un indice capital et un dossier rouvert

"En 2021, je me suis mise à bouger des tiroirs d'un secrétaire de mon mari. J'ai vu un petit papier blanc. Et je l'ai ouverte et à l'intérieur, il y avait une petite dent, une dent de lait. Et comme sur le dessus, il y avait écrit Marie-Hélène, j'ai pris conscience que j'avais retrouvé la dent de Marie-Hélène. Ça représentait une partie du corps de ma fille", explique Annie Audoye, la mère de la disparue, dans Enquêtes criminelles. 

Un indice capital qui a permis de rouvrir le dossier, et qui pourrait bien permettre à l'enquête de faire un bond considérable. En effet, l'ADN de Marie-Hélène Audoye va bientôt être comparé avec le crâne retrouvé il y a 12 ans. 

L'affaire, qui a connu de multiples ratés, est-elle à l'aube de la vérité ? Annie Audoye pourra-t-elle, enfin, percer le mystère qui entoure la disparition de sa fille ?