Dégradations à la Commanderie : 14 supporters de l’OM jugés ce mercredi à Marseille
14 supporters de l'OM comparaissent ce mercredi 24 février devant le tribunal correctionnel de Marseille, pour les violents incidents du 30 janvier devant le centre d'entraînement de la Commanderie.

14 supporters de l'OM se retrouvent devant le tribunal correctionnel de Marseille. Ce mercredi 24 février au matin, la justice a montré à l'audience la vidéo de l'envahissement du centre d'entraînement de la Commanderie, le samedi 30 janvier, mais difficile de déterminer des responsabilités individuelles dans un déchaînement collectif.
En effet, la plupart de ces supporters n'ont pas été interpellés sur place, dans le centre d'entraînement. Ils l'ont été à plusieurs centaines de mètres, ou même à un ou deux kilomètres pour certains, une fois que l'intrusion était terminée. "Je suis venu pour encourager l'équipe, je ne savais pas que ça allait dégénérer. On m'a donné un fumigène, mais je ne sais même pas comment ça marche", affirme un prévenu à la barre.
14 supporters sont dans le box, sur une centaine d'intrus ce samedi-là, difficile donc, pour les juges, de savoir qui a fait quoi. Maître Montagnier défend un de ces "fadas de l'OM".
"On n'est en mesure d'identifier précisément un individu"
"C'est le problème de ces manifestations. La responsabilité pénale est une responsabilité personnelle. On a assisté, ce matin, à la projection d'une vidéo-surveillance de 25 minutes. À aucun moment, on n'est en mesure d'identifier précisément un individu, qui aurait commis des faits de dégradation ou autres, et qui serait aujourd'hui présent dans cette salle."
Peu de doute, tout de même, sur les intentions de certains. On voit clairement, sur les images, que les premiers manifestants attaquent le portail de la Commanderie et les forces de l'ordre, dès les premières secondes. Une policière affirme même avoir été menacée de viol.
Alors, est-ce que les meneurs ont été arrêtés ? C'est toute la question. Ceux qui sont dans le box n'ont, pour la plupart, jamais eu affaire à la justice. Le procès doit se tenir jusqu'à ce mercredi soir.