Crime : pourquoi sommes-nous fascinés par les faits divers ?

Au cinéma, à la télé ou encore en livre, les faits-divers ont la cote. La fascination pour les crimes ne faiblit pas et est loin d'être récente.

Pourquoi les faits divers nous passionnent ?

CRIME - Comment expliquer l'engouement des Français pour les faits divers ?

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Films, séries, livres, podcasts... Les histoires de meurtres et autres faits-divers fascinent toujours autant le public, année après année. Une attirance étonnante sur laquelle on s'interrogeait déjà au 19ᵉ siècle, alors que certains tirages de presse explosaient lors du récit d'un crime.

"Le fait-divers, c'est la peur de proximité", selon Jean-Alphonse Richard, animateur de "L'heure du crime". "C'est-à-dire que ça peut vous arriver. Comme avec l'histoire du petit Émile : on continue d'en parler puisque le mystère continue et qu'il est encore alimenté aujourd'hui." Car quelle famille n'a pas déjà songé à son enfant qui disparaît au coin de la rue ?

"Ça rentre dans nos maisons, dans les familles", ajoute le journaliste. "Ces dernières jouent d'ailleurs un rôle important, elles sont d'ailleurs souvent au cœur des histoires. Donc la fascination est immédiate !"

Faits-divers : un plaisir malsain ?

"Il faut différencier la curiosité et le voyeurisme !", estime Jean-Alphonse Richard. "On va chercher à savoir quels mécanismes ont animé tel ou tel criminel, comment on arrive à remonter une histoire ou qui d'un seul coup a perdu pied au point de commettre un acte fatal ?"

Pour l'animateur, l'affaire du petit Grégory est celle qui a tous les ingrédients pour être fascinante : "Elle se passe dans une famille, dans un village, on a un corbeau, donc un univers particulier. Cette histoire ne serait peut-être pas la même aux États-Unis ou en Angleterre !"

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