Un homme accusé d’avoir enlevé et séquestré deux adolescentes a été interpellé, mardi 15 septembre à Royan (Charente-Maritime), a indiqué Nicolas Septe, le procureur de Saintes. Ce trentenaire a été ensuite présenté à un juge, jeudi 17 septembre, en vue d'une mise en examen pour "enlèvements et séquestrations", "administrations de substances nuisibles", et "détention d'images pédopornographiques".
Le 10 septembre, les parents d'une collégienne de 11 ans déposent plainte à Royan : la jeune fille rapporte avoir été contrainte de monter à bord du véhicule d’un homme, qui l’a menaçait avec une arme de poing. Il lui administre un somnifère "de type benzodiazépine" à son domicile avant de la ramener cinq heures plus tard près de chez elle, précise une source proche de l’enquête.
L'adolescente "ne se souvient pas de tout", rapporte le Parisien, mais elle explique n’avoir subi aucune violence, "ni physique, ni sexuelle". Témoignage qui sera ensuite confirmé par les examens médicaux. Des analyses sanguines révéleront par ailleurs des traces de somnifères.
Enlèvement, séquestration, somnifères… Un scénario qui rappelle une autre histoire, celle d’une adolescente, âgée de 17 ans, qui porte plainte le 26 août pour des faits similaires. Armé d’un couteau, le suspect l’avait forcée à monter dans une "petite voiture sombre". Droguée et séquestrée pendant deux ans, elle sera ensuite déposée sur un parking près de son domicile. Aucune violence n’a été détectée, mais des traces d'anxiolytiques seront retrouvées dans son sang.
Les enquêteurs de la police judiciaire de La Rochelle et ceux de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) cherchent alors à trouver une personne qui aurait acheté ces médicaments utilisés pendant les deux séquestrations. Ils font appel à la Caisse primaire d’Assurance maladie et identifient un homme de 38 ans, qui vit dans la région.
Ce dernier ressemble "trait pour trait" au portrait-robot dressé par les deux victimes. Mardi, lors de son interpellation, les policiers découvrent "un logement qui correspond parfaitement aux descriptions fournies par les gamines", rapporte une source proche de l'enquête.
Si l’homme n’a aucun antécédent impliquant des mineurs, il est déjà connu pour des affaires de menaces ou de violences sur des policiers.
Par ailleurs, les forces de l’ordre découvrent que le suspect, "diagnostiqué schizophrène", avait à son domicile des informations sur ses victimes, alors que des images pédopornographiques sont retrouvées dans son ordinateur.
Pendant sa garde à vue, le trentenaire n’a pas réussi à expliquer son geste : il a déclaré que "fréquenter des enfants le régénérait", confie une source proche de l'enquête.
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