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Charente-Maritime : un homme mis en examen pour le meurtre et le viol de sa conjointe retrouvée calcinée

Un homme de 45 ans a été mis en examen pour meurtre aggravé et viol après la découverte du corps calciné de sa conjointe en dans une maison squattée en Charente-Maritime.

Police nationale.
Crédit : AFP
Axel Juin & AFP
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Un homme de 45 ans a été déféré jeudi 22 mai pour être mis en examen pour "meurtre aggravé", après la découverte d'un corps de femme calciné en Charente-Maritime, a indiqué le parquet de La Rochelle auprès de l'AFP. 

La victime avait été retrouvée par les pompiers le soir du samedi 17 mai, attachée à des palettes brûlées, recouverte d'un tas de bois, dans une maison régulièrement squattée à Périgny, en périphérie de La Rochelle. 

Selon le parquet, son compagnon, sans profession, toxicomane et déjà condamné pour des infractions routières, violences avec armes et trafic de stupéfiants, a été interpellé trois jours plus tard dans le département de la Creuse. 


Au cours de sa garde à vue, le suspect âgé de 45 ans "a contesté les faits" mais a reconnu "avoir été présent lors de la mort de la victime", a indiqué le procureur de La Rochelle Arnaud Laraize.

Un suspect n'ayant pas opposé de résistance

Selon Ici La Rochelle, le camion du quinquagénaire a été repéré sur un parking de la petite commune de Chénérailles, aux alentours de 21h30. Ce dernier se serait laissé arrêter sans opposer de résistance.

Le procureur a ouvert une information judiciaire pour "meurtre aggravé, destruction dangereuse pour les personnes, modification de scène de crime et viol par conjoint".

Selon une source policière, une altercation avait eu lieu dans cette maison et quatre personnes avaient pris la fuite peu de temps avant l'incendie samedi. L'autopsie du corps calciné a été réalisée le mardi 20 mai à l’Institut médico-légal de Poitiers, selon des informations de Sud-Ouest. Elle a déterminé "qu’il s’agissait d’un corps de sexe féminin, ne présentant pas d’inhalation de fumée dans les bronches et la cavité buccale, laissant supposer un décès antérieur à l’incendie", selon un communiqué du parquet de La Rochelle.

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