Cédric Jubillar : pourquoi le parquet demande son renvoi devant la cour d'assises

Lundi 6 novembre, le parquet de Toulouse a rendu son réquisitoire à l'encontre de Cédric Jubillar, unique suspect dans la disparition et le meurtre de sa femme Delphine Jubillar en décembre 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn). Le parquet demande le renvoi devant la cour d'assises du Tarn du peintre plaquiste de 36 ans : il y sera jugé pour "meurtre sur conjoint". Une nouvelle étape de la procédure judiciaire qui signe la fin de trois ans d'enquête. 

En détention provisoire, l'homme est incarcéré depuis juin 2021 à la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne). Malgré l'absence d'aveux et de corps, les juges en charge de l'affaire ont estimé que les éléments l'incriminant étaient suffisants pour conduire à ce renvoi. Dans les semaines à venir, une ordonnance de mise en accusation est attendue. Trois ans après le drame, un procès pourrait avoir lieu fin 2024, ou début 2025. 

Au début de l'enquête, rien ne laissait prédire à un possible féminicide. Cédric Jubillar va jusqu'à participer aux battues pour retrouver sa femme. Dans un premier épisode des Voix du Crime, Patrick Isson racontait la genèse de cette affaire aux nombreux rebondissements. Pourtant, après six mois d'enquête, les éléments à charge contre Cédric Jubillar se multiplient et conduisent à sa garde à vue. Une couette dans une machine à laver retrouvée juste après la disparition de Delphine, une voiture garée à l'envers, un témoignage troublant de leur fils… Dans un deuxième épisode, le journaliste Patrick Tejero revenait sur ces éléments qui vont désigner le mari Delphine comme suspect numéro 1. 

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