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Bizutage présumé à l'hôtel du Palais de Biarritz : l'enquête classée sans suite

Une enquête préliminaire pour agression sexuelle et violences après un épisode de "bizutage" avait été ouverte fin décembre. Elle avait entrainé le départ du chef étoilé du palace, Aurélien Largeau.

L'Hôtel du Palais à Biarritz (photo d'illustration).
Crédit : Ludovic MARIN / POOL / AFP
BIARRITZ - "Il n'y a pas eu de bizutage", assure l'avocate du chef renvoyé par le palace, sur RTL
00:01:59
Léonard Cassette
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L'enquête ouverte pour agression sexuelle et violences à l'hôtel du Palais, à Biarritz, est classée sans suite. C'est Jérôme Bourrier, le procureur de Bayonne en charge des investigations qui l'a annoncé mardi 9 janvier dans un communiqué, publié sur X (anciennement Twitter). 

Le 28 décembre 2023, le groupe Hyatt, gestionnaire de cet hôtel de luxe, assurait qu'un "incident préoccupant" avait provoqué le départ du chef étoilé Aurélien Largeau de l'hôtel du Palais. Selon des témoignages recueillis par le journal Sud-Ouest. Un employé de la cuisine, demi-chef de partie, aurait été attaché nu sur une chaise, une pomme placée dans sa bouche et une carotte entre les fesses. Une scène de "bizutage" présumé, qui se serait déroulée sous les yeux de son équipe et du chef, diffusée sur les réseaux sociaux, puis retirée.

Cet employé avait rapidement démenti les accusations de "bizutage humiliant" portées contre son chef. De son côté, Aurélien Largeau assurait "que les faits rapportés ne reflétaient en rien la réalité". Dans un message envoyé à RTL, le chef étoilé s'était dit "dévasté" et niait les faits. 

L'infraction n'est pas caractérisée

Le parquet de Bayonne estime aujourd'hui que l'infraction n'est pas caractérisée. "Il est apparu rapidement que [le demi-chef de partie], qui s'était abstenu de tout dépôt de plainte, se trouvait à l'origine d'une mise en scène organisée à l'occasion de son dernier jour de travail (...), sous un aspect ludique", indique ce lundi 9 janvier le procureur de Biarritz. Il ajoute qu'il ne résulte "aucun acte de contrainte, d'agression sexuelle et de violence" suite aux investigations confiées aux enquêteurs de la circonscription territoriale de Biarritz. 

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Toujours selon le procureur, la responsabilité du chef Aurélien Largeau "a été très largement pointée, en violation de la présomption d'innocence". 

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