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Biarritz : "Il n'y a pas eu de bizutage", assure l'avocate du chef renvoyé par le palace, sur RTL
Le chef étoilé Aurélien Largeau et son ex-cuisinier, victime présumée d'une agression sexuelle lors de son pot de départ, nient fermement le bizutage suspecté par la direction d'un palace de Biarritz. Me Alexandra Sabbe-Ferri, l'avocate du chef limogé, a accepté de commenter l'affaire en cours au micro de RTL.
Un cuisinier en train de réaliser une pâte à tarte.
Crédit : NEILSON BARNARD / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
Que s'est-il passé dans les cuisines du restaurant d'un palace de Biarritz ? Le chef étoilé limogé, et le jeune demi-chef, victime présumée, nient tous les deux l'existence d'un quelconque bizutage : "Une carotte dans les fesses ? Tout ceci n'est que mensonge", a affirmé le jeune homme, qui soutient son ancien chef Aurélien Largeau. RTL a pu joindre l'avocate du chef, renvoyé au motif d'un "incident préoccupant", selon les mots de la direction de l'hôtel.
L'intéressé compte bien contester son licenciement, et nie fermement le contenu de cette vidéo, qu'il affirme ne pas avoir vue. Selon lui, aucun mauvais traitement n'a eu lieu le soir de ce pot de départ, lors duquel se serait produit l'incident. Son conseil, Me Alexandra Sabbe-Ferri, évoque de la diffamation : "C'est vraiment tout à fait catégorique, [il n'y a pas eu] de bizutage, pas de personne nue, pas de carotte, pas de pomme", assure-t-elle, ajoutant que "si ces faits avaient été avérés, ils auraient été d'une telle gravité que cela aurait nécessité pour le palace de porter plainte".
Et de souligner que l'établissement n'a déposé aucune plainte. Un détail "fondamental", à son sens. Une enquête préliminaire a été ouverte, qui ne "devrait aboutir sur rien", estime, confiante, Me Alexandra Sabbe-Ferri. Ces investigations, initiées par le parquet de Bayonne, pour "agression sexuelle" et "violences", ont débuté ce vendredi 29 novembre, avec l'analyse des images fournies aux enquêteurs.
Très affecté, le jeune cuisinier, victime présumée de ce prétendu bizutage, nie également les faits, et soutient son chef. Il parle d'une "fausse" information. Si son pot de départ a bien eu lieu, il remet en cause les détails les plus crus évoqués dans la presse, et dit n'avoir été victime d'aucune agression. Le jeune homme prépare également une défense juridique.
Le palace se prépare à accueillir le réveillon et a pour cela fait appel à des salariés d'autres établissements pour épauler les équipes de service dimanche soir.
