Le parquet de Belfort a annoncé lundi 2 février avoir ouvert une enquête sur des violences commises à l’encontre d’un jeune homme handicapé mental par plusieurs individus. La scène a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux.
Le procureur de Belfort, Eric Plantier parle de "violences commises en réunion sans incapacité", "diffusions de l’enregistrement d’images relatives à la commission d’une atteinte volontaire à l’intégrité de la personne" et "atteinte à l’intimité de la vie privée".
Menée par la brigade de recherche de la gendarmerie de Belfort, elle n’a pas encore déterminé si les auteurs des faits "avaient connaissance du handicap" de leur victime, a-t-il poursuivi. Les violences ont été commises dans la nuit de samedi à dimanche, et la vidéo a rapidement été diffusée et relayée sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, avant d’être supprimée de nombreux comptes.
Selon le quotidien L’Est Républicain, les images montrent le jeune homme en train d’être frappé au visage avant d’être tondu. Ian Boucard, député (LR) du Territoire de Belfort, avait annoncé dans la nuit de dimanche à lundi émettre un signalement auprès des autorités "pour que les auteurs soient retrouvés rapidement". Il a fait part de son "soutien" à la victime après ces "actes odieux".
Le président (LR) du conseil départemental du Territoire de Belfort, Florian Bouquet, a fait état "d’actes de torture" et "d’images insoutenables". "Je déplore et condamne avec la plus grande fermeté ces actes d’une rare cruauté", a-t-il déclaré un communiqué.