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"Balance ton bar" : tout savoir sur le GHB, la drogue dite "du violeur"

Depuis des semaines, de nombreuses jeunes femmes, mais aussi des hommes, pensent avoir été drogués au GHB dans plusieurs villes d'Europe. Quelques gouttes du produit versées dans leurs verres et c'est le trou de mémoire assuré.

9 plaintes ont été déposées par des jeunes femmes après un empoisonnement dans un bar
Crédit : Maxime Gruss / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Alice Moreno - édité par Romain Giraud
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La procureure de Paris Laure Beccuau a récemment annoncé sur RTL l'ouverture d'une enquête après avoir reçu 9 plaintes de personnes disant avoir été droguées à leur insu au GHB dans des bars et discothèques. Dans le même temps des associations féministes ont lancé le mouvement "Balancetonbar", appelant à boycotter les sorties dans les établissements festifs. 

Mais alors, qu'est ce que le GHB ? La base de cette drogue est un solvant qui s'appelle le GBL, que l'on trouve dans des peintures, du vernis et toutes sortes de produits chimiques. N'importe qui peut en acheter dans des magasins spécialisés. Ce solvant, administré de quelques goûtes à quelqu'un, va se transformer en GHB une fois dans le corps humain. Le produit est en fait métabolisé, il se dégrade dans l'organisme et devient extrêmement toxique, c'est un psychotrope qui fait effet en 15 à 30 minutes.
 
Il est donc impossible d'empêcher sa circulation car si un individu entre dans un bar avec du GBL, le fameux solvant, ce n'est pas un produit classé stupéfiant à ce moment là et peut également être dissimulé très facilement. Une fois administré, les effets peuvent être graves : vertiges, vomissements, jambes flageolantes ou difficultés à parler, il provoque une perte de contrôle et des trous de mémoire. Les victimes sont alors vulnérables, à la merci d'agressions potentielles et bien sûr, elles ne sont pas à l'abri d'overdoses. 

Une drogue extrêmement difficile à détecter

Alors en sortie dans une boite de nuit huppée de l'ouest parisien la semaine dernière, Julie, 23 ans, pense avoir été droguée au GHB :"On nous a offert des verres et j'ai commencé à me sentir mal. J'ai eu des moments de confusions et quand on est sorti de la boîte, j'ai eu des nausées et je pleurais sans raisons, je criais même", a-t-elle confié. La jeune femme vient de déposer plainte et les enquêteurs vont analyser ses cheveux afin d'y détecter d'éventuelles traces de produit stupéfiant.
 
En effet, cette drogue est extrêmement difficile à détecter : en quelques heures, le sang de la victime n'en contient plus. La seule option, c'est donc l'analyse des cheveux. Ceux des plaignantes de Paris sont entre les mains des experts mais les résultats ne seront connus que dans quelques semaines.

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