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L'avion immobilisé n'arbore le nom d'aucune compagnie. Il appartient à l'entreprise roumaine Legend Airlines.
Crédit : FRANCOIS NASCIMBENI / AFP
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C'est inédit. Des audiences vont avoir lieu ce dimanche 24 décembre dans l'aéroport de Vatry (Marne), à une centaine de kilomètres de Paris. 303 Indiens y sont bloqués dans le hall depuis jeudi. Le juge des libertés et de la détention doit tenter, dès ce dimanche, de répondre à plusieurs questions.
S'agit-il d'un trafic d'êtres humains ? Un terme qui peut englober le travail forcé, l'esclavage moderne, la prostitution, voire le prélèvement d'organes. Ou alors, s'agit-il de travailleurs clandestins qui tentaient de se rendre illégalement en Amérique. Le juge décidera ensuite du sort des passagers. Les audiences devraient débuter à 9 heures et se poursuivre jusqu'à lundi, a affirmé à l'Agence France-Presse le bâtonnier de Reims, Me Pascal Guillaume.
L'avion immobilisé, un Airbus A340 de la compagnie roumaine Legend Airlines entièrement blanc et sans le nom d'aucune compagnie, devait initialement relier Dubaï (Emirats arabes unis) à Managua, capitale du Nicaragua.
Mais ce qui ne devait être qu'une escale technique sur la piste du petit aéroport de Vatry (Marne), à 150 kilomètres à l'est de Paris, s'est transformé depuis jeudi après-midi en longue immobilisation, après un "signalement anonyme" selon lequel des passagers étaient "susceptibles d'être victimes de traite des êtres humains" en bande organisée, a précisé vendredi le parquet de Paris. Selon cette même source, onze mineurs non-accompagnés figurent parmi les passagers. Les majeurs ont pour leur part tous été entendus.
Samedi, dix passagers avaient déposé une demande d'asile en fin d'après-midi, a affirmé une source proche du dossier. Six mineurs non-accompagnés ont exprimé le souhait de déposer une demande, a indiqué à l'AFP Me Aurore Opyrchal, mandatée par le barreau de Châlons-en-Champagne pour en représenter certains.
Selon une source proche du dossier, les passagers indiens, probablement des travailleurs aux Émirats arabes unis, pourraient avoir planifié de se rendre en Amérique centrale afin de tenter ensuite d'entrer illégalement aux États-Unis ou au Canada.
Ce dimanche, deux personnes sont toujours en garde à vue. Elles ont "été prolongées samedi soir, pour une durée maximale de 48 heures", a indiqué le parquet de Paris à l'AFP, "afin de vérifier" si le rôle de ces deux personnes "a pu être différent de celui des autres dans ce transport, et dans quelles conditions et avec quel objectif".
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