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Le logo de la Direction générale de la sécurité intérieure, DGSI (illustration)
Crédit : GERARD JULIEN / AFP
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Il n'a jamais parlé publiquement depuis les attentats du 13 novembre. Et pour cause c'est un policier de l'ombre, membre de la très secrète DGSI, le contre terrorisme français. Le coordinateur de l'enquête fleuve sur les attaques de Paris et Saint-Denis se confie ce mercredi matin sur RTL. Depuis le soir du 13 novembre, ce policier et ses équipes ont traqué sans relâche les terroristes et leurs commanditaires.
Une enquête fleuve qui a débuté dès les premières explosions au Stade de France. Le spécialiste des attentats jihadistes est immédiatement appelé ce soir-là, pour rallier la DGSI, le service de renseignement chargé de la lutte antiterroriste. "Dans les premières minutes, nous avons besoin de rapidement faire le point sur la situation, des gens que l'on a ciblés comme étant susceptibles de passer à l'action violente. S'il y a des surveillances en cours, des écoutes en cours", explique-t-il.
Toutes les séries de polices françaises sont alors mobilisées, mais il pèse une charge particulièrement lourde sur les épaules des agents de la DGSI : éviter un surattentat. Il se souvient d'une "atmosphère triste en premier lieu, de colère, mais qu'il faut rapidement surmonter pour se mobiliser et travailler". "On allait vite parce qu'il est évident que des membres du commando avaient disparu dans la nature. C'est ce qui ressortait dès le milieu de la nuit avec un enjeu de vitesse lorsqu'une témoin a annoncé avoir rencontré un individu", dit-il.
"Les équipes de la DCPJ ont mis en place une surveillance de l'endroit où semblait se terrer Abaoud", poursuit-il. Grâce à cette surveillance et donc aux indications d'une témoin, Abaoud est neutralisé et l'enquête peut commencer. "La première chose, c'est l'enquête judiciaire qui va nous conduire à chercher à identifier les auteurs des attentats. Il fallait mettre des noms sur les individus qui étaient venus en Europe avec des fausses identités. Ce travail a été long et fastidieux", témoigne le coordinateur de l'enquête.
Ils ont pu ensuite remonter jusqu'aux commanditaires de l'État Islamique. "Nous avons des liens parfois plus privilégiés avec des services de renseignements d'autres pays qui nous permettent d'accéder à certaines informations et c'est ce qui nous a amené à mieux préciser la structuration du groupe qui pilotait les opérations extérieures au sein de l'État Islamique", détaille-t-il.
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