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Scène de panique à la gare Montparnasse à Paris. Un policier a ouvert le feu, vendredi 14 novembre, sur un homme armé d'un couteau qui s'est montré menaçant à la sortie d'un train en provenance de Rennes.
Les tirs de coups de feu ont provoqué un mouvement de panique chez les voyageurs. "C'était la panique, tout le monde s'est sauvé, il y en a qui ont laissé leurs valises dans le hall et après, on a été poussé dans le fond, il fallait dégager la gare", témoigne au micro de RTL Jean-Paul qui attendait son train pour Poitiers.
Une partie de la gare a été évacuée "de manière préventive". Un périmètre de sécurité a été mis en place au niveau du quai n°4 où les policiers ont dû intervenir. Le trafic a été fortement perturbé pendant le reste de la journée, avec un retour vers la normale vers 19h.
Les forces de l'ordre attendaient cet individu, connu des services de police pour violences conjugales. Il avait proféré des menaces de mort à l'encontre de sa femme et de ses enfants et se rendait à leur domicile. À la vue des policiers, l'homme a refusé d'obtempérer et brandi un couteau. Il l'aurait positionné sous sa gorge avant de se porter lui-même des coups.
Dans des circonstances qui restent à déterminer, un policier de la brigade des réseaux franciliens (BRF) a tiré à deux reprises en direction de l'individu, l'a atteint et blessé à la jambe. Transporté à l'hôpital, le suspect est en urgence absolue, mais son pronostic vital n'est pas engagé.
Le parquet de Paris a lancé deux enquêtes distinctes. La première, menée par le troisième district de police judiciaire, concerne la tentative d'homicide sur dépositaire de l'autorité publique par l'homme armé d'un couteau. La seconde, confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), examine les circonstances dans lesquelles un policier a utilisé son arme à feu.
Le parquet de Paris a informé RTL que cet homme de 44 ans avait été condamné le 22 septembre dernier par le tribunal correctionnel de Créteil, reconnu coupable de violences "par conjoint, en présence d’un mineur", "par ascendant sur un mineur", ainsi que de "menace de mort par conjoint". Des infractions qui se sont déroulées entre janvier 2024 et septembre 2025.
Pour ces infractions, il avait été condamné à 18 mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de deux ans. Dans le cadre de cette peine, il lui était notamment interdit de se rendre au domicile de la victime, sur son lieu de travail, et de détenir une arme.
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