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Attaque au CHU de Reims : "Il disait lui-même qu'il était dangereux", décrit un voisin du meurtrier

Lundi 22 mai, un homme atteint de troubles psychiatriques a attaqué à l'arme blanche une infirmière, décédée des suites de ses blessures, ainsi qu'une secrétaire médicale. Un voisin de l'agresseur décrit le meurtrier sur RTL.

Une ambulance devant le CHU de Reims, après l'agression du 22 mai 2023
Une ambulance devant le CHU de Reims, après l'agression du 22 mai 2023
Crédit : FRANCOIS NASCIMBENI / AFP
Attaque au CHU de Reims : "Il disait lui-même qu'il était dangereux", décrit un voisin du meurtrier
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Julie Brault - édité par Laureline Chatriot
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Ce lundi 22 mai au CHU de Reims, une infirmière, décédée des suites de ses blessures et une secrétaire médicale ont été attaquées à l'arme blanche par un homme souffrant de troubles psychiatriques. Déjà connu des services de police pour des faits de violences survenus en 2022, le quinquagénaire avait été mis en examen, mais avait obtenu une ordonnance d'irresponsabilité pénale. Il faisait l'objet de mesures de curatelle depuis plusieurs années.

"Ça se voyait qu'il était dérangé !", témoigne un voisin du meurtrier au micro de RTL. La femme d'un autre voisin se faisait aussi suivre par l'agresseur. Il insultait aussi régulièrement les passants et s'énervait dans les bus. "Il faisait des gestes bizarres et il parlait tout seul. Ça se voyait qu'il était dangereux, tout le monde le savait."

Le mis en cause lui-même ne cachait pas sa dangerosité auprès de ses voisins : "Il disait qu'il était schizophrène et qu'il ne prenait plus son traitement. À force, on avait l'habitude, mais on faisait tous attention", ajoute ce voisin, habitant proche du CHU de Reims où a eu lieu l'agression. Des violences seraient même déjà survenues entre des voisins et l'homme de 59 ans mis en cause.

Sans actes concrets, la police ne pouvait rien faire

 "Les gens se défendaient ! Les forces de l'ordre ont déjà été appelées plusieurs fois mais elles n'ont jamais bougé", déplore-t-il. "Ils nous disaient qu'ils ne pouvaient rien faire tant qu'il n'avait rien fait."

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Le bailleur a également été interpellé à de nombreuses reprises par le voisinage, qui tentait de l'ignorer comme il le pouvait. Aujourd'hui, ses voisins accueillent la nouvelle avec tristesse, mais malheureusement sans grande surprise.

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