Angélique Dumetz, Muriel Théron… Retour en podcast sur 5 affaires de crimes sexuels

Dans leur sommeil, ou sur le chemin de leur domicile… Muriel, Marion, Angélique ou encore Sylvie ont toutes croisé le chemin d'un prédateur sexuel. Torturées, violées, certaines ont survécu à ce drame. Pour d'autres, l'issue de ce viol a été fatale. Pour certains de ces dossiers criminels, l'auteur des faits n'a jamais été identifié - ou n'a été identifié que des dizaines d'années plus tard - au grand dam des victimes et des familles des victimes défuntes. 

Cette semaine, Les Collections de l'Heure du crime proposent cinq podcasts sur ces affaires de crimes sexuels, qui se sont déroulés entre 1986 et 2002. Parmi celles-ci, Jean-Alphonse Richard revient sur l'affaire Muriel Théron, une lycéenne violée et tuée alors qu'elle rentrait chez elle ou encore Angélique Dumetz, retrouvée violée et tuée dans la forêt de Compiègne. 

1. Nicolas Charbonnier, arrêté 27 ans après ses crimes

Dans la nuit du 21 au 22 janvier 1986, un homme entre par effraction au 26 du quai Zorn à Strasbourg. Il saisit Marion, 11 ans, qui dort dans son lit, la viole et l'étrangle à l'aide d'une cordelette. L'étrangleur la croit morte et quitte les lieux. Marion a miraculeusement survécu et alerte ses parents au réveil. La police est à pied d'œuvre dans l'appartement. Marion est en état de choc et ne peut pas être entendue immédiatement. Le viol ne fait pas de doute, ils trouvent des traces de sperme de l'agresseur. 

2. Meurtre de Muriel Théron, une si longue attente

Au printemps 1993, à Lyon, Muriel Théron, une lycéenne de 17 ans, est retrouvée sans vie, non loin des quais de Saône à Lyon. Violée et tuée à l'abri de tout regard, la jeune victime s'est défendue sans jamais pouvoir prendre le dessus sur son agresseur. La grand-mère de Muriel indique aux policiers avoir déconseillé à sa petite-fille d'emprunter le chemin qui prolongeait la rue Niepce. Ce raccourci quelque peu isolé n'avait pas très bonne réputation dans le quartier, connu des toxicomanes, des marginaux et des prédateurs sexuels. 

3. L'affaire Sylvie Bâton, et l'arrestation d'Ulrich Muenstermann

Il a fallu 18 ans pour identifier et arrêter l'homme qui, une nuit de printemps 1989, dans l'Yonne, avait violé et tué Sylvie Bâton. Une éternité pour la famille de cette étudiante de 24 ans promise à un avenir souriant. Un casse-tête pour les enquêteurs qui ont fini par croiser la route d'un culturiste allemand qui rêvait de ressembler à Arnold Schwarzenegger, le dénommé Ulrich Muenstermann. Son parcours effarant a alors été dévoilé. Celui d'un père de famille qui cachait un violeur en série. 

4. L'affaire Angélique Dumetz, une maman face au meurtrier invisible de sa fille

Angélique Dumetz, une étudiante de 18 ans, est découverte sans vie à l'automne 1996 en forêt de Compiègne. Le légiste est formel : la victime a reçu plusieurs coups de couteau très violents, portés au ventre, avant d'être égorgée par la même arme... au point que la tête a failli se détacher. La jeune femme a été violée. Il faudra 14 ans d'instruction pour que les enquêteurs découvrent le nom de l'auteur. Malheureusement pour les proches de la victimes, il n'y a jamais eu de procès : le suspect a mis fin à ses jours trois mois avant d'être formellement identifié grâce à son ADN.

5. Roland Cazaux, le violeur en série de la nuit

"Le Chat". Voilà comment a été surnommé, entre 1985 et 2002, ce violeur en série qui sévit alors à un rythme effréné entre la Gironde et les Landes. Le Chat, en raison de son extrême agilité et de son aptitude à se repérer dans le noir. Sur son terrain de chasse, le prédateur de l'ombre aura fait pas moins de 36 victimes, uniquement des femmes seules attaquées dans leur sommeil. Les enquêteurs vont vite disposer d'un ADN, mais il va leur falloir 17 ans pour remonter jusqu'au violeur.