Alerte enlèvement fête ses 15 ans : combien de fois s’est-elle révélée efficace ?

Le dispositif a quinze ans ce vendredi. Sur les 24 Alertes enlèvements diffusées, seule une s'est conclue par la mort d'un enfant.

Le plan Alerte enlèvement existe depuis 2006

Crédit : THOMAS COEX / AFP

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Le dispositif Alerte enlèvement a quinze ans ce vendredi 20 novembre. La première alerte avait été lancée la première fois le 20 novembre 2005, pour retrouver la petite Aurélia, enlevée à Jallais (Maine-et-Loire). Finalement, l'enfant avait été retrouvée, et son ravisseur arrêté, rappelle Ouest France.

Depuis, l'Alerte enlèvement est devenu un véritable outil à destination des enquêteurs. Il n'est utilisé qu'en cas d'enlèvement avéré, pas lorsqu'il s'agit d'une disparition, "même inquiétante", précise le ministère de la Justice sur le site dédié.

L'Alerte enlèvement a été utilisée 24 fois, sur le ressort de 20 tribunaux judiciaires, après la disparition d'Aurélia. Parfois pour un seul enfant, mais parfois aussi pour plusieurs : comme le 29 mai 2016, lorsque Joris, Jad et Alia, sont enlevés par leur père à Pontcharra-sur-Turdine (Rhône), alors qu'il est soupçonné du meurtre de leur mère. Ils sont finalement retrouvés sains et saufs.

En tout, 29 enfants ont été concernés par une Alerte enlèvement. En quinze ans, une seule s'est conclue par la mort d'un enfant. C'est celle du 8 février 2020, lorsque Vanille, un an, est enlevée par sa mère à Angers (Maine-et-Loire). L'enfant a été retrouvée le lendemain décédée dans un conteneur à vêtements, et la mère a avoué le meurtre. Selon le parquet, elle avait tué l'enfant avant même que l'alerte ne soit déclenchée.

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