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Alain Lamare : sous le képi de gendarme se cachait un meurtrier
PODCAST - Entre 1978 et 1979, Alain Lamare a semé la terreur dans l'Oise en agressant violemment des auto-stoppeuses. Il a échappé aux forces de l’ordre parce qu’il enquêtait lui-même sur l’affaire.
Des gendarmes essayent de contenir les journalistes lors de l'arrestation du présumé "tueur de l'Oise", Alain Lamare, le 08 avril 1979 à Chantilly. Alain Lamare, 23 ans, gendarme de la brigade de Chantilly, a été identifié grâce à son portrait robot.
Crédit : MARCEL BINH / AFP
Le 23 juillet 1978, Karine Grospiron, 19 ans, rentre chez elle à pied. Dans les rues de Pont Sainte Maxence vides, une voiture s'arrête à sa hauteur et lui tire une balle dans le mollet. La gendarmerie se charge de l'enquête.
Une dizaine de jours plus tard, la voiture est retrouvée dans une rue proche de l'hôtel de police. Un gendarme tente d'ouvrir la portière, mais la voiture explose sur le champ et blesse le gardien de la paix. Il ne s'agit pas d'un accident, la voiture était piégée.
La frénésie criminelle de celui derrière tout cela continue. Des lettres anonymes sont envoyées, d'autres victimes sont attaqués... Une de ses victimes restent paralysée à vie, une autre décède de ses blessures. Les forces de l'ordre mettront plusieurs mois à réaliser que derrière ces crimes se cachent Alain Lamare, gendarme, qui enquête lui-même sur l'affaire.
Notre invité
Alain Hamon, ancien reporter RTL. Il est l'auteur de "Bonjour, on vient pour l'affaire ! 50 ans de faits divers" aux éditions JPO dans la collection Jacques Pradel.
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Vous pouvez à tout moment soumettre une affaire à Jean-Alphonse Richard. Laissez votre message avec les principales informations nécessaires à l'équipe de l'émission pour programmer, peut-être prochainement, ce fait-divers dans L'Heure du Crime.
