Alain Duhamel : "Une semaine de grève, c'est un peu trop"
Alain Duhamel pointe du doigt les désinvoltures de certains responsables syndicaux, qui minimisent la métamorphose sociale engendrée par cette mobilisation contre la réforme ferroviaire.

Les responsables syndicaux concernés par la grève à la SNCF minimisent l'impact social de leur mouvement de protestation contre la réforme ferroviaire, qui entamera mardi sa 7ème journée.
Néanmoins, un dispositif spécial a été mis en place, par la direction de la SNCF, pour assurer l'acheminement des candidats au baccalauréat.
Quant aux véritables motifs de la grève, la direction de la CGT a voulu lancer un mouvement avant que le texte sur la réforme ferroviaire n'arrive mardi à l'Assemblée Nationale, dans le but de faciliter les amendements qui iront dans ses sens. Ensuite, il s'agit d'une bataille d'influence des syndicats contestateurs qui ont perdu régulièrement aux élections professionnelles à la SNCF depuis 15 ans.
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