Agresseur de Marcouville : comment fonctionne l'analyse ADN qui a permis de l'identifier ?

PODCAST - Au printemps 2017, un homme est arrêté à Marcouville (Eure) : il est accusé d'avoir tenté d'enlever quatre fillettes âgées de 8 à 11 ans. Comment identifier le suspect ?

Un scientifique prélève un de l'ADN (Illustration)

Crédit : Andrew Brookes / Cultura Creative

LES COULISSES DU CRIME - Agresseur de Marcouville : comment l'ADN a permis de le démasquer

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Dans cet épisode, Nathalie Renoux vous emmène dans les laboratoires très secrets de la gendarmerie Nationale, à la rencontre d'Audrey Guello, experte en ADN et empreintes génétiques de l’IRCGN.

L'expertise ADN est peut-être la plus connue de toutes les spécialités des laboratoires scientifiques. Dans l’affaire Maëlys, c’est l’ADN qui a permis de révéler la présence de la fillette dans la voiture du suspect. Dans l’affaire Pilarski, la responsabilité du chien Curtis a été prouvée par l’ADN.

Cette molécule invisible se trouve partout sur notre corps. Elle se dépose sur tout ce que l’on touche. Elle est unique pour chaque individu. Dans les affaires criminelles la mission d’Audrey Guello est d’analyser toutes ces traces ADN pour établir un profil génétique. Comme en mars 2017, quand elle et son équipe sont appelés pour tenter de confondre un suspect accusé d'avoir tenté d'enlever 4 fillettes. Dès lors, tout ce qu’il a touché, les fillettes mais également tous leurs vêtements sont soumis à analyse.

Comparer puis identifier

L’expertise ADN permet de déterminer le sexe d'un individu, sa couleur d’yeux et de cheveux. Ensuite, des comparaisons peuvent être faites dans la base de données nationale, appelé aussi le fichier automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) pour identifier formellement un individu. Dans cette affaire, l'homme surnommé "l'agresseur de Marcouville" est finalement arrêté pour tentative de viol et il sera confondu grâce aux analyses ADN.

Dans l’affaire Elodie Kulik, cette jeune banquière enlevée et violée par au moins deux individus, c'est l’ADN analysé dans le préservatif retrouvé sur la scène de crime qui permettra aux enquêteur d'identifier un des deux auteurs, puis permettra en remontant sa piste d'arrêter l'autre auteur Williy Bardon. Il sera condamné en 2016 à 30 ans de réclusion criminelle, confirmée en 2021par la cour d’appel du Nord.

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