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Affaire Marie-Jeanne Meyer : comment la recherche en incendie et explosif a-t-elle permis de résoudre ce crime ?
PODCAST - Le 21 juin 2011, Marie-Jeanne Meyer, 17 ans est portée disparue en Ardèche. Son corps est retrouvé : il a été brûlé. A-t-elle été délibérément incinérée ? Par qui ? Et par quoi ?
Marie-Jeanne Meyer avait été tuée alors qu'elle était partie courir le 18 juin 2011.
Crédit : FAYOLLE PASCAL/SIPA
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Dans cet épisode, Nathalie Renoux vous emmène dans les laboratoires très secrets de la gendarmerie Nationale, à la rencontre de Guillaume Cognon, expert en incendie et explosif. Dans les affaires criminelles, son travail consiste à comprendre comment un feu s’est déclenché, savoir de quel endroit il est parti et comprendre le scénario du crime.
En 2011, dans le laboratoire, une dizaines de restes humains carbonisés arrivent sous scellés. La mission de Guillaume Cognon est alors de trouver sur ces restes, des traces de produits inflammables. À l’époque, l’expert et son équipe l’ignorent mais ils travaillent sur une incroyable affaire criminelle.
Tout commence en juin 2011 sur les hauteurs de Tournon-sur-Rhône (Ardèche). Marie-Jeanne Meyer part faire son jogging à 18 heures, mais elle ne reviendra jamais. Les restes de son corps seront retrouvés quelques jours plus tard calcinés. De la jeune femme, il ne reste plus que le tronc, ses jambes et ses bras ont disparus. Alors que s’est-il passé ?
Anthony Draoui démasqué grâce à... du désherbant
C’est l’expertise de Guillaume Cognon et son équipe qui va permettre d’apporter une première réponse. Quelqu’un a bien mis le feu à la jeune victime de façon délibérée. Et c'est un an après les faits qu'un jeune marginal est mis en examen. Anthony Draoui avouera être l’auteur du crime, mais niera avoir démembré la jeune fille. Il affirme qu’il a voulu mettre le feu délibérément au corps de Marie-Jeanne Meyer, afin de le faire disparaître entièrement. Et pour cela il utilisé un désherbant.
L'expertise de Guillaume Cognon et son équipe détermine que le feu a bien été déclenché par un produit similaire à celui qu'évoque Anthony Draoui. Mais il va également établir que la version des faits racontée par le suspect n'est pas plausible. Au procès, son analyse aura pour conséquence de nouveaux aveux. Anthony Draoui reconnaitra avoir démembré Jeanne-Marie Meyer. L’expertise des restes d’incendie permet donc de comprendre comment un incendie a pris, comment il s’est propagé et comment le crime s’est déroulé.
